Les déclarations passées de Donald Trump et de son colistier dessinent un sombre avenir pour Kyiv, possiblement privé d’aide et contraint à un accord avec Moscou. Mais les Ukrainiens veulent croire que l’histoire peut encore prendre un cours différent.
Certains politiques ukrainiens aimeraient permettre aux entreprises de payer pour conserver certains de leurs salariés, plutôt que de les voir partir sur le front. Une idée critiquée pour son manque d’équité, mais qui pourrait financer l’armée.
L’Ukraine et la Corée du Sud affirment que la Corée du Nord a envoyé 1 500 soldats en Russie afin d’aller combattre les troupes de Kyiv. S’ils arrivaient jusqu’au front, il s’agirait de l’entrée en guerre directe d’un État doté de l’arme nucléaire, aux conséquences imprévisibles.
Kyiv voudrait que les États-Unis et les pays membres de l’Union européenne lui apportent un soutien décisif pour éviter la défaite face à la Russie. Mais Joe Biden se fait discret et les capitales du Vieux Continent semblent regarder ailleurs.
Même si les nombreuses menaces nucléaires proférées depuis le début de la guerre ont perdu de leur pouvoir dissuasif, le chef d’État russe entend lancer un avertissement aux Occidentaux, en pleines négociations sur l’autorisation donnée ou non à Kyiv de frapper la Russie en profondeur.
Après deux ans et demi de conflit en Ukraine et à l’approche d’une présidentielle décisive aux États-Unis, la question d’un règlement pacifique ressurgit dans le débat public. Mais l’éventualité de négociations entre Moscou et Kyiv semble improbable.
Vladimir Poutine a signé, le 16 septembre, un décret qui porte à 1,5 million le nombre de soldats russes. Le Kremlin cherche à augmenter drastiquement ses effectifs pour maintenir son effort de guerre en Ukraine.
Dans un carnet trouvé sur une position militaire dans la région de Koursk, en Russie, un jeune soldat raconte son quotidien à la frontière avec l’Ukraine, loin des tranchées du Donbass. L’ennui, ses proches qui lui manquent, les combats qui se rapprochent… Un témoignage brut et rare.
Dans le sud de l’Ukraine, Melitopol est occupée et administrée par la Russie depuis 2022. Moscou y confisque des biens, remplace et terrorise la population. De nombreux habitants se résignent à prendre des passeports russes pour accéder aux services publics. Au risque d’être enrôlés.
Des frappes « massives » de missiles et drones russes ont visé les infrastructures énergétiques de l’Ukraine lundi 26 août au matin, puis une nouvelle offensive a fait au moins quatre morts mardi.
En décidant de tenir les territoires russes capturés, l’Ukraine va se retrouver dans la position délicate de la force occupante, sans être parvenue à contraindre la Russie à ralentir ses avancées dans le Donbass.
L’audacieuse offensive de Koursk, pour l’instant couronnée de succès, est partie de la région frontalière de Soumy. La guerre, ses soldats et ses bombardements y voisinent avec celles et ceux qui n’ont pas encore fui. La détermination est générale.
Même si son issue reste incertaine, l’opération périlleuse lancée mardi par Kyiv a déjà ragaillardi la population et mis en lumière des failles de l’appareil de défense russe. Des dizaines de milliers d’habitants ont dû fuir les combats.
Les militaires ukrainiens auraient réussi à pénétrer jusqu’à 15 kilomètres dans la région russe de Koursk lors d’une incursion d’une ampleur inédite depuis le début de la guerre. Elle a été lancée depuis le nord-est du pays. Un article de notre partenaire, le « Kyiv Independent ».
Alors que la Russie intensifie ses opérations offensives dans l’oblast de Donetsk et que la mobilisation peine à remplacer les pertes subies dans le pays, les fantassins ukrainiens sont plus que jamais sous pression. Un reportage de nos partenaires du « Kyiv Independent ».
Tirant avantage des problèmes d’effectifs et de commandement ukrainiens, la Russie avance lentement mais inexorablement dans le Donbass. Dans ce contexte, le président ukrainien a évoqué pour la première fois l’idée d’un référendum pour décider – ou non – de céder des territoires à Moscou.