Après deux ans et demi de conflit en Ukraine et à l’approche d’une présidentielle décisive aux États-Unis, la question d’un règlement pacifique ressurgit dans le débat public. Mais l’éventualité de négociations entre Moscou et Kyiv semble improbable.
Vladimir Poutine a signé, le 16 septembre, un décret qui porte à 1,5 million le nombre de soldats russes. Le Kremlin cherche à augmenter drastiquement ses effectifs pour maintenir son effort de guerre en Ukraine.
Dans un carnet trouvé sur une position militaire dans la région de Koursk, en Russie, un jeune soldat raconte son quotidien à la frontière avec l’Ukraine, loin des tranchées du Donbass. L’ennui, ses proches qui lui manquent, les combats qui se rapprochent… Un témoignage brut et rare.
Dans le sud de l’Ukraine, Melitopol est occupée et administrée par la Russie depuis 2022. Moscou y confisque des biens, remplace et terrorise la population. De nombreux habitants se résignent à prendre des passeports russes pour accéder aux services publics. Au risque d’être enrôlés.
Des frappes « massives » de missiles et drones russes ont visé les infrastructures énergétiques de l’Ukraine lundi 26 août au matin, puis une nouvelle offensive a fait au moins quatre morts mardi.
En décidant de tenir les territoires russes capturés, l’Ukraine va se retrouver dans la position délicate de la force occupante, sans être parvenue à contraindre la Russie à ralentir ses avancées dans le Donbass.
L’audacieuse offensive de Koursk, pour l’instant couronnée de succès, est partie de la région frontalière de Soumy. La guerre, ses soldats et ses bombardements y voisinent avec celles et ceux qui n’ont pas encore fui. La détermination est générale.
Même si son issue reste incertaine, l’opération périlleuse lancée mardi par Kyiv a déjà ragaillardi la population et mis en lumière des failles de l’appareil de défense russe. Des dizaines de milliers d’habitants ont dû fuir les combats.
Les militaires ukrainiens auraient réussi à pénétrer jusqu’à 15 kilomètres dans la région russe de Koursk lors d’une incursion d’une ampleur inédite depuis le début de la guerre. Elle a été lancée depuis le nord-est du pays. Un article de notre partenaire, le « Kyiv Independent ».
Alors que la Russie intensifie ses opérations offensives dans l’oblast de Donetsk et que la mobilisation peine à remplacer les pertes subies dans le pays, les fantassins ukrainiens sont plus que jamais sous pression. Un reportage de nos partenaires du « Kyiv Independent ».
Tirant avantage des problèmes d’effectifs et de commandement ukrainiens, la Russie avance lentement mais inexorablement dans le Donbass. Dans ce contexte, le président ukrainien a évoqué pour la première fois l’idée d’un référendum pour décider – ou non – de céder des territoires à Moscou.
Depuis le début de la guerre en février 2022, les positions sur le front et les projections militaires ont changé. La psychologie des engagés volontaires est également transformée. À l’image de Charly, Bélarusse qui s’apprête à retourner sur le front.
Deux localités de la région de Donetsk ont été prises par l’armée russe ce week-end et les bombardements sur tout le pays ont fait onze morts ukrainiens en deux jours. Sur le terrain, la poussée des forces russes est manifeste.
Le chercheur Romain Huët, spécialiste de la violence, a suivi pendant plusieurs semaines des opposants bélarusses qui se sont engagés aux côtés des forces ukrainiennes. Certains ont renoncé et sont partis pour la Pologne, où ils tentent de revivre, malgré les traumatismes.
Au moins 31 personnes ont trouvé la mort dans une attaque massive de la Russie, notamment à Kyiv où un important établissement pour enfants a été pris pour cible. Le bilan de ces tirs dans la profondeur du territoire ukrainien est l’un des plus élevés depuis des mois.
L’armée russe progresse lentement en terre ukrainienne. Pourtant, les perspectives de Vladimir Poutine s’amenuisent à mesure de la remobilisation des Occidentaux. C’est lorsque cela va mal militairement pour lui que le président Zelensky obtient le plus de ses soutiens.