La région de Tchernihiv a été l’une des premières à subir l’invasion russe de l’Ukraine. Alors que les soldats étrangers sont partis depuis début avril, les habitants tentent de reconstruire et de se reconstruire. Une course contre la montre face à l’hiver qui vient.
Les attaques répétées de l’armée russe contre les infrastructures énergétiques augurent d’un hiver compliqué. Mais la population se tient prête car pour elle, il en va de l’hiver comme de la guerre, c’est l’Ukraine qui doit l’emporter.
L’Ukraine estime à environ deux mille le nombre de ses soldats et soldates faits prisonniers par les Russes. Moins d’un millier ont été échangés au cours des derniers mois. Le ministère de la défense établit aussi une stratégie pour aider les soldats russes à se rendre.
Depuis l’attaque du pont de Crimée, le dictateur russe fait feu de tout bois pour donner des gages à ses supporters ultranationalistes. Malgré la violence de sa réponse, qui frappe la population ukrainienne, et la confiance qu’il feint d’afficher, Poutine se retrouve confronté à la réalité du terrain.
Sous la pression des troupes ukrainiennes, les autorités d’occupation de la ville de Kherson se préparent au départ. L’armée russe reconnaît quant à elle une situation « très difficile » à l’ouest du Dniepr.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, des centaines d’enquêteurs sont sur le terrain à la recherche de preuves et de témoignages des exactions commises par l’armée russe. La méthode est bien établie : après l’inspection des lieux et la collecte des pièces à convictions, les victimes de l’occupation russe sont recensées, photographiées et documentées. Un inventaire des destructions est établi. La police, rejointe parfois par des ONG, constitue les dossiers qui seront transmis au procureur général, puis aux enquêteurs du Service de sécurité d’Ukraine (SBU). L’ensemble de ces investigations pourrait servir au tribunal pénal international spécial espéré par Volodymyr Zelensky.
L’Élysée a annoncé lundi avoir « pris de nouvelles dispositions pour soutenir militairement l’Ukraine ». Jusqu’à présent, l’exécutif s’est surtout réfugié derrière le secret des opérations pour masquer la relative faiblesse de son aide.
Face à des revers militaires, l’armée russe a lancé lundi 10 octobre plus de 80 missiles à travers l’Ukraine, une attaque visant surtout des civils, inédite depuis le début de la guerre.
Le président Alexandre Loukachenko a expliqué que Minsk allait déployer ses troupes aux côtés des forces russes, après avoir accusé Kyiv de préparer des attaques contre le Bélarus. Une véritable déclaration de guerre, qui lie encore un peu plus le destin du dictateur à celui de Vladimir Poutine.
Aux yeux du dictateur russe, la semaine devait être marquée par l’annexion des territoires occupées et masquer ainsi les défaites militaires. À la place, les désillusions se sont succédé et Vladimir Poutine apparaît de plus en plus contesté.
L’ouvrage, qui symbolise l’annexion de la péninsule, est une artère essentielle pour l’armée russe. Son attaque est une mauvaise nouvelle pour le président Poutine qui a également annoncé le remplacement du commandant de son offensive en Ukraine.
Depuis le lancement de l’invasion de l’Ukraine, plusieurs militants français d’extrême droite fabriquent des preuves de crimes de guerre ukrainiens pour un faux tribunal russe.
Après une allocution au Kremlin, le président russe a signé l’annexion des régions ukrainiennes de Kherson et de Zaporijjia, ainsi que des autoproclamées « Républiques » de Donetsk et de Louhansk. Et il a prévenu que la Russie protègerait ses terres « en utilisant toutes [ses] forces ».
La collecte et l’analyse des traces numériques laissées par les combats qui font rage en Ukraine peuvent-elles avoir une incidence sur le déroulement du conflit ? La guerre du Golfe avait consacré la toute-puissance de la télévision, celle d’Ukraine confirme l’émergence de l’Open Source Intelligence (OSINT).
Dans un discours à la télévision mercredi matin, Vladimir Poutine a ordonné la mobilisation des réservistes russes. Les régions ukrainiennes contrôlées par les troupes du Kremlin avaient, la veille, annoncé l’organisation de référendums pour entériner leur rattachement à la Fédération de Russie.
Une « fosse commune » a été découverte à Izioum, ville reprise aux Russes il y a quelques jours dans le cadre de la contre-offensive ukrainienne dans la région de Kharkiv (Est), a affirmé jeudi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky.