Huit organisations révèlent dans un rapport que quatre banques et une compagnie d’assurances françaises participent au capital d’entreprises israéliennes impliquées dans la colonisation de la Cisjordanie. Elles violent le droit international.
La conférence internationale organisée ce 15 janvier à Paris s’est tenue sans les principaux intéressés, Netanyahou, qui a refusé avec constance d’y participer, malgré les concessions de François Hollande, et Abbas, décommandé par l’Élysée à la dernière minute. Elle n’a abouti à rien.
Lancée début 2016, l’initiative française au Moyen-Orient était destinée à relancer le dialogue entre Israéliens et Palestiniens. L’opposition d’Israël et l’incapacité de Paris à assumer politiquement son projet ont rendu impossible l’organisation de la conférence internationale prévue.
Le document français proposé lors de la conférence de Paris sur le processus de paix israélo-palestinien bute sur un obstacle majeur : l'impuissance de la communauté internationale face à l’intransigeance et l’impunité du gouvernement israélien.
Alors que Benjamin Netanyahou vient d'offrir le ministère de la défense au raciste Avigdor Lieberman, Manuel Valls, qui donne des gages d’amitié à Israël, cherche à le convaincre d’accepter l’initiative diplomatique de Paris, sur fond de polémique sur l'adoption d'une résolution de l'Unesco.
Avant même la première des deux conférences prévues par Paris pour tenter de ressusciter le dialogue entre Israéliens et Palestiniens, Benjamin Netanyahou a prévenu qu’il rejetait l’initiative française. Il veut s'en tenir à des négociations directes : elles ont échoué depuis près de vingt-cinq ans mais lui ont permis de remporter trois élections législatives.
Si la conférence proposée par la France pour relancer le dialogue israélo-palestinien échoue, Paris reconnaîtra l’État palestinien, avait averti Laurent Fabius avant de quitter le Quai d'Orsay. Face aux tirs de barrage israéliens, son successeur, estimant qu’un tel préalable est trop favorable aux Palestiniens, en a décidé autrement.
Jean-Paul Chagnollaud, directeur de l’iReMMO et spécialiste de la Palestine, analyse les raisons des violences de ces deux dernières semaines en Israël et dans les Territoires occupés. Il critique également l'inaction de la France. « Depuis 2012, la France est dans une forme de pusillanimité et de renoncement », explique-t-il.
Avant de répondre au vote de la résolution symbolique des députés mardi, le gouvernement français veut porter une initiative à l’ONU. Objectif : l’établissement d’un État palestinien dans les frontières de 1967 d’ici à deux ans. Un projet jugé impossible par le chercheur Jean-François Legrain.
François Hollande a-t-il commis, vis-à-vis d'Israël et des Palestiniens la même faute que Nicolas Sarkozy par rapport à Ben Ali et aux Tunisiens, en ne mesurant pas l'ampleur de l'événement qui se déroulait sous ses yeux ? Martine Aubry le corrige à sa manière.
Entre 3 000 et 10 000 manifestants ont défilé samedi après-midi à Paris en soutien au peuple palestinien de Gaza. C'est le cinquième week-end d'affilée qu'une manifestation pro-palestinienne était organisée.
Mediapart organisait jeudi soir une émission en direct de la rédaction autour de la situation à Gaza. Deux plateaux au programme : le premier sur la situation au Proche-Orient, le second sur les conséquences en France. Vidéos en "replay" dans l'article.
Pour cette nouvelle mobilisation en faveur du peuple palestinien samedi à Paris, nous avons suivi un groupe de jeunes de la banlieue depuis Trappes, dans la banlieue ouest, où ils habitent, jusqu'au centre de la capitale, de la place Denfert-Rochereau aux Invalides où le rassemblement s'est terminé sans heurts. Première manifestation pour certains, énième pour d'autres.
Depuis le début de la guerre menée par Israël à Gaza, Manuel Valls a été le plus virulent pour dénoncer les manifestations de soutien aux Palestiniens organisées en France et pour condamner ce qu’il appelle un « nouvel antisémitisme ». Des propos conformes à ses déclarations des dernières années, mais qui détonnent avec ses engagements passés comme maire d’Évry.
Environ 5 000 personnes se sont rassemblées devant l'ambassade d'Israël à Paris le jeudi 31 juillet lors d'une manifestation de soutien à la politique d'Israël contre le Hamas. C'est le premier rassemblement pro-Israël organisé à Paris depuis le début du conflit.
A. a été condamné à quatre mois de prison avec sursis après les incidents de la manifestation de soutien à Gaza, interdite le 19 juillet. À 33 ans, cet informaticien, père de trois enfants, et au casier judiciaire vierge, ne comprend toujours pas ce qu'il lui est arrivé.