Élysée et gouvernement Parti pris

Après la victoire du PSG, Retailleau cible les « barbares » : escalade verbale, arrière-goût colonial

Le ministre de l’intérieur pointe depuis samedi les « barbares » qui ont commis des violences après la victoire du PSG. Un vocabulaire déshumanisant, à l’arrière-goût raciste et colonial, qui n’a rien d’un dérapage. Bruno Retailleau sait ce qu’il fait et le président de la République le laisse faire.

Ilyes Ramdani

Sur les réseaux sociaux de Bruno Retailleau, le terme est surligné, flanqué d’un point d’exclamation, l’extrait de la conférence de presse durant laquelle il le prononce est isolé et relayé. Le ministre de l’intérieur tient son nouveau mot fétiche. « Ceux qui, [samedi] soir – je le dis sans mâcher mes mots – ont gâché cette belle fête sportive, ce sont des barbares. Oui, ce sont des barbares », a-t-il déclaré dimanche 1er juin depuis son ministère.

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