Alors, c'est bien? Mediapart a passé au crible les propositions et quelques autres d'Europe Ecologie-Les Verts, qui a adopté son programme en décembre 2011. Paroles creuses, fondamentaux écolos, nouveau, intéressant ou franchement nul: voici le vrai visage de ce projet.
Après le retrait d'un paragraphe sur l'avenir du combustible nucléaire MOX dans le texte de l'accord entre socialistes et écologistes, celui-ci est rétabli, accompagné d'une exégèse que chacun peut interpréter à sa façon. Pour les écologistes, qui espèrent faire voter le texte par un conseil fédéral échaudé, l'honneur est sauf.
Prenant acte de leurs divergences, le PS et EELV ont bouclé au forceps un accord. 30 pages, qui ne prévoient pas de participation au gouvernement mais s'accompagne d'un accord électoral pour les législatives assurant jusqu'à une trentaine de députés aux écolos.
Eva Joly a répondu en direct jeudi soir à la rédaction de Mediapart : Europe, nucléaire, social, politique... la candidate d'EELV est restée plus de 1 h 30 dans les locaux de Mediapart. Ci-dessus, un extrait : les « quatre questions qui fâchent ». Et dans l'article, l'intégralité du débat.
Eva Joly, à la peine depuis le début de la campagne présidentielle, espère que le premier grand meeting de François Hollande permettra d'ouvrir le débat entre ses « solutions nouvelles » et la « gauche classique ». Sa marque de fabrique ? D'abord et avant tout l'écologie. Entretien.
Le candidat socialiste a-t-il envie et intérêt à un accord électoral avec les écolos? La question n'est pas tranchée à une dizaine de jours de la conclusion des discussions programmatiques et électorales entre le PS et EELV. Au centre des débats, le nucléaire en général et le sort de l'EPR de Flamanville en particulier.
Patrick Artinian, photographe, poursuit sa route de campagne pour Mediapart. Il était mercredi dans le bus affrété par Eva Joly (EELV) pour un « Sarko Tour ».
Même si les responsables d'Europe Ecologie-Les Verts constatent froidement un début de campagne raté, ils peinent à l’expliquer et veulent encore croire à un rebond d'ici le premier tour, le 22 avril. Mediapart fait le point avec cinq cadres d'EELV.
Largement vainqueure (58,16%) du deuxième tour de la primaire de l'écologie politique, face à Nicolas Hulot (41,34%), l'eurodéputée a livré un premier discours offensif, où elle a retrouvé ses thèmes de prédilection, l'éthique et la lutte anticorruption, délaissés ces derniers temps pour un discours plus écolo stricto sensu.
La campagne promet de ne pas être un fleuve tranquille pour la candidate écolo, mais hors de question pour elle de se laisser couler par les cadres de son parti ou la «machine à vote utile» socialiste.
Les déclarations d'Eva Joly sur le 14-Juillet qu'il faudrait démilitariser afin de le rendre au peuple ont provoqué un double tollé. Celui de la droite au pouvoir qui dévoile son extrémisme xénophobe en criant haro sur l'étrangère. Mais aussi celui de la gauche socialiste qui s'est empressée de critiquer la candidate écologiste caricaturée en naïve irresponsable.
Jusqu'au 6 mai, le photographe Patrick Artinian pose son regard sur la campagne présidentielle. Cette semaine, il a suivi Eva Joly dans plusieurs déplacements.
Le flop est spectaculaire. Depuis près de six mois, tous les sondages donnaient Nicolas Hulot grand favori de la primaire Europe Ecologie/Les Verts. Eva Joly a fait mentir les sondeurs mais aussi les médias, comme Libération ou Le Journal du Dimanche, qui se sont emballés. Exemples.
Eva Joly a tenu son premier grand meeting à Roubaix, avec l’espoir de relancer une campagne plombée par les sondages et les critiques de certaines figures écologistes. Sur le terrain, les militants continuent de soutenir avec enthousiasme la candidate qu’ils avaient plébiscitée lors de la primaire. Reportage sur cette campagne à Roubaix.
Ce mercredi à Sevran, l'animateur d'Ushuaïa s'est lancé dans la course à la présidentielle, en se présentant à la primaire écologiste face à Eva Joly. Ancien conseiller de Chirac et initiateur du Grenelle de l'environnement, il se positionne clairement contre le pouvoir actuel. Ci-dessous un entretien avec «Terra Eco» et notre dossier Hulot: