Dans « À l’air libre » lundi, retour sur la manifestation contre la loi Sécurité globale samedi à Paris avec Mathieu Magnaudeix, et un entretien avec la députée ex-LREM Émilie Cariou.
Face à l’obscurantisme qui, de la Maison Blanche au film Hold-Up, se contrefiche des faits, se dresse un autre type de mépris de la vérité, qui se fait pourtant au nom de la science, et sur lequel un livre, Les Gardiens de la raison, a minutieusement enquêté.
La mort d’un homme noir de 40 ans, tué par des vigiles de Carrefour dans le sud du Brésil, a déclenché une série de manifestations dans un pays qui a toujours du mal à reconnaître l’existence même d’un racisme structurel.
Pour la première fois dans l’histoire judiciaire française, un ancien président de la République sera jugé, à partir de lundi, pour des faits de « corruption ». Il sera sur le banc des prévenus avec son ami et avocat personnel, Me Thierry Herzog, et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert.
Dans un courrier envoyé à la présidente de la Cnil que Mediapart s’est procuré, le ministre de la santé souscrit « pleinement » à sa demande visant à confier l’hébergement de l’ensemble des données de santé des Français à une société soumise au droit européen, en raison de risques de transferts de celles-ci vers les États-Unis.
Les camps de rééducation chinois au Xinjiang sont « plus sophistiqués que les goulags soviétiques », juge Adrian Zenz, chercheur à l’origine de nombreuses révélations, devenu la bête noire de Pékin. Ils sont conçus « pour changer complètement les gens ».
Avec La Vie de l’explorateur perdu, Jacques Abeille conclut le Cycle des contrées, entamé en 1982 par Les Jardins statuaires. Cet ensemble de romans et de nouvelles, sans équivalence dans la littérature française contemporaine, affirme la puissance du rêve, de l’imaginaire et de la liberté.
Après une dernière nuit de débats, les députés ont fini d’examiner l’ensemble des articles de la proposition de loi, sans grande modification en dehors de celle apportée à l’article 24.
Au cours du déplacement du premier ministre dans l’établissement, vendredi, les syndicalistes ont été confinés dans une partie de l’hôpital, avec interdiction d’en sortir. On leur avait pourtant promis, s’ils étaient sages, qu’ils rencontreraient le chef du gouvernement.
Vivement critiqué, l’article 24 de la loi de sécurité globale a été adopté vendredi soir à l’Assemblée nationale. Au cours des débats, les groupes de gauche ont tenté de démontrer l’atteinte aux libertés que cette mesure occasionnait. En vain.