En première ligne auprès des personnes les plus fragiles face au Covid-19, les salariés des Ehpad font front, parfois avec les moyens du bord, dans un secteur chroniquement sous-doté. La quarantaine devient difficile à vivre pour les résidents.
Avec la pandémie, les appels se multiplient pour vider les centres de rétention où des « sans-papiers » sont enfermés : trop dangereux, inutile avec la fermeture de frontières. Si l’administration reste sourde, de plus en plus de juges libèrent.
Certains des salariés qui ne peuvent pas rester travailler chez eux s’estiment insuffisamment protégés du coronavirus. Mais le rapport de force dans leur entreprise leur laisse rarement les moyens de contrer cette peur. Témoignages.
Le premier ministre a conseillé lundi soir aux Britanniques de limiter leurs interactions au strict minimum mais sans imposer de contraintes, ni fermer les établissements scolaires. Hier soir, 1 543 cas étaient recensés au Royaume-Uni (+ 50 % en 48 heures) et le nombre de morts s’élevait à 55.
Au premier jour de fermeture des établissements scolaires, lundi, il a été difficile de se connecter à plusieurs serveurs, sur toutes les plateformes disponibles. Certains s’inquiètent aussi de la fracture numérique.
La France vient de prendre des mesures drastiques, qui n’auront un effet que dans deux semaines. La région Grand Est est déjà dans une situation italienne. L’Île-de-France et les Hauts-de-France, en « zone rouge », se préparent à affronter la vague épidémique.
Le président de la République a annoncé l’interdiction de tous les déplacements non « nécessaires » à partir de mardi midi, pour « au moins » deux semaines. Une nouvelle annonce de l’exécutif, aux contours encore flous, alors que l’épidémie connaît une évolution dramatique.
Le monde financier bâtit des scénarios de plus en plus noirs. La peur gagne et commence à se mesurer par le manque de liquidité sur les marchés. À ce stade, les banques centrales se révèlent impuissantes.
Le chef du gouvernement espagnol a annoncé samedi la mise à disposition des moyens des hôpitaux privés, pour gérer la crise. Le risque de saturation des hôpitaux publics face à l’épidémie est le résultat d’une politique de coupes budgétaires.
En ces temps de confinement, faites-vous du bien, il n’y a pas que le télétravail ou Netflix dans la vie… Voici un premier conseil de lecture, un article déjà publié de notre partenaire En attendant Nadeau. Ce lundi, Bertrand Leclair revient sur la vie et la mort de Jean-Baptiste Tavernier, marchand, orfèvre et écrivain, qui narra ses voyages jusqu’aux Indes.