Pour célébrer l’anniversaire du mouvement entamé le 17 novembre, les « gilets jaunes » ont poursuivi samedi leur mobilisation dans toute la France, avec des intensités variables.
Le chef du parti d’extrême droite autrichien FPÖ Heinz-Christian Strache, également numéro deux du gouvernement, a démissionné samedi, au lendemain de la diffusion d’une vidéo le montrant en train de proposer des contrats publics à une ressortissante russe en échange d’un soutien politique. Conséquence : la coalition au pouvoir s’est effondrée et le chancelier Sebastian Kurz a annoncé la tenue de législatives anticipées.
Donald Trump a lancé un nouvel ultimatum à Pékin : la Chine a un mois pour conclure un accord commercial avec les États-Unis ou elle s’exposera à de nouvelles taxes sur ses exportations. Pris de court, le gouvernement chinois menace de prendre des contre-mesures. Les tensions s’accumulent sur fond de campagne présidentielle.
À défaut de toute ouverture politique, le chef d’état-major de l’armée a annoncé mardi une vaste opération anticorruption. « Nous avons des dossiers très lourds », prévient le général Gaïd Salah. L’opération est vécue par l'opposition et des millions de manifestants comme une diversion par rapport aux demandes de révolution démocratique.
Après les annonces de Macron, les gilets jaunes se sont mobilisés samedi 27 avril pour un 24e acte, en léger repli par rapport à la semaine dernière. À Paris, la CGT et La France insoumise ont défilé à leur côté dans une ambiance bon enfant. Tous ont en tête la mobilisation très attendue du 1er Mai.
L’ex-premier ministre sera jugé pour détournement de fonds publics, recel de détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et manquement aux obligations déclaratives de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.
Les étudiants issus de pays hors de l’Union européenne devront s’acquitter de frais d’inscription dix fois supérieurs à ceux de leurs camarades européens dès la rentrée prochaine, selon l’arrêté du ministère de l’enseignement supérieur publié le 21 avril.
RSF, le SNJ et le barreau de Paris dénoncent les violences et les arrestations dont ont été victimes de nombreux journalistes lors de leur couverture de la journée de mobilisation des gilets jaunes samedi 20 avril. À Paris, deux journalistes indépendants ont été interpellés et placés en garde à vue.
Les autorités accusent WikiLeaks d’un complot visant à « déstabiliser » le pays. Ola Bini, informaticien proche de Julian Assange, avait été interpellé le même jour que lui. La justice vient d’ordonner l’arrestation de l’ancien ministre des affaires étrangères, qui avait accordé l’asile au fondateur de WikiLeaks.
À Bordeaux, où le maire craignait le pire, à Paris ou à Avignon, des milliers de manifestants sont à nouveau descendus dans la rue, samedi 30 mars, malgré de nombreuses interdictions. Des manifestations sans incidents importants, même si des face-à-face tendus avec la police ont pu être constatés.