À l’émotion légitime que suscite l’entrée prochaine au Panthéon du grand résistant fusillé par la Gestapo en 1944 peut aussi se mêler de la colère, car Macron, qui a pris cette décision, et de nombreux membres du gouvernement symbolisent le naufrage des élites françaises, magnifiquement décrit par l’auteur de « L’Étrange Défaite ».
Rendre publics les cahiers de doléances rédigés dans l’élan des « gilets jaunes », tel est l’objet d’un mouvement qui fermente à travers le pays. L’accès est cadenassé à ces mines d’humanité. Mais les verrous sauteront. Comme ils ont sauté au théâtre des Amandiers, le 16 novembre.
Donald Trump les considère comme les « ennemis du peuple ». Alors que les journalistes états-uniens s’inquiètent pour leur avenir, une question se pose : à quoi servent les médias ?
Les interrogatoires des accusés sont presque terminés au procès des viols de Mazan jugeant 51 hommes pour des viols, sous soumission chimique, de Gisèle Pelicot. Entre sexisme, déni et victimisation, leurs propos sont souvent exaspérants. Mais tellement révélateurs.
L’élection de Donald Trump sonne la victoire du suprémacisme blanc aux États-Unis. Dans un climat de fin du monde, ses répercussions au-delà des frontières américaines sont effarantes : elles fragilisent les démocraties, les femmes et les minorités du monde entier, tandis qu’elles confortent l’extrême droite et les dictateurs de tout poil.
Chaque fois qu’il a affronté une femme à la présidentielle, Donald Trump a gagné. Cette fois, il l’a même emporté en menant une campagne viriliste, hostile aux droits des femmes et des personnes LGBTQ+ et d’une misogynie crasse.
La catastrophe que vivent actuellement Volkswagen et ses salariés est aussi l’échec de la « codétermination » qui constitue le cœur du compromis entre capital et travail en Allemagne. Les contre-pouvoirs n’ont pas joué et c’est une leçon pour la gauche occidentale.
La COP16, qui s’est achevée ce week-end en Colombie sur un échec, a néanmoins abouti à la création d’une nouvelle instance de représentation des peuples autochtones. Le modèle dominant de « conservation de la nature » à l’ONU menace pourtant frontalement toujours ces communautés.
Son président était absent durant les heures cruciales des inondations qui ont causé la mort de plus de 95 personnes en Espagne, rapporte le journal catalan VilaWeb. Le dispositif de gestion des urgences avait été supprimé quelques mois plus tôt par la droite au pouvoir.
Les inondations meurtrières en Espagne révèlent dramatiquement l’illusion d’une adaptation au réchauffement climatique. Avec déjà + 1,2 °C, comment imaginer que nos politiques publiques pourront anticiper une hausse de 4 °C ?