L’exécutif agit sur la réforme des retraites de la même façon que sur la question climatique. Sa politique d’injustice sociale et climatique nous fait foncer tout droit vers un monde à 2 °C de plus, et où l’on travaille deux ans de plus.
Depuis des mois, le ministre de l’éducation est sollicité pour savoir si une enquête a été ouverte après les révélations sur les dérives homophobes du lycée privé Stanislas. Alors qu’il affiche sa détermination à lutter contre l’homophobie à l’école, il refuse de nous répondre.
Le président clame à qui veut l’entendre qu’il est en train d’écrire une nouvelle page des relations entre la France et le continent africain. Il aura pourtant rencontré, en l’espace d’un mois, trois des dirigeants incarnant le mieux le vieux monde rance de la Françafrique et un chef de gouvernement accusé de crimes contre l’humanité.
Lundi, le ministre de l’économie Bruno Le Maire a affirmé que le projet de loi sur les retraites n’avait pas à corriger les inégalités entre les femmes et les hommes. Un discours en opposition totale avec les discours d’Emmanuel Macron en 2019.
Encore une fois, Emmanuel Macron a manqué l’occasion de faire observer au premier ministre israélien Benyamin Netanyahou que tout le monde n’approuve pas son alliance avec l’extrême droite raciste, son refus de négocier avec les Palestiniens, ses projets d’annexion et l’orientation autoritaire qu’il entend donner à l’État d’Israël.
La réforme des retraites n’est pas indépendante de celle de l’assurance-chômage, qui entre en vigueur mercredi 1er février. C’est bien plutôt son complément, visant à discipliner le monde du travail au profit d’un système productif en crise structurelle.
La réforme voulue par Emmanuel Macron, la quatrième en vingt ans, ne fera aucun gagnant en faisant reculer l’âge de départ à la retraite. Les manifestants l’ont bien compris. L’obstination du pouvoir, prêt à passer en force, est porteuse d’un danger démocratique.
Travailler plus pour cotiser plus, produire plus, consommer plus… et polluer plus. Une façon de réduire nos émissions de gaz à effet de serre serait pourtant de réduire le temps de travail.
Les élites économiques mondiales se réunissent cette semaine à Davos, comme chaque année. Avec toujours aussi peu de réponses à apporter aux crises mondiales.
Les scandales qui éclaboussent la Fédération de football et son président rencontrent l’indifférence du football français et des politiques depuis des années. Il aura fallu des propos déplacés sur l’icône du ballon rond pour enfin ouvrir les yeux sur le personnage Le Graët, accusé de harcèlement sexuel et notoirement insensible au racisme et à l’homophobie qui touchent le football français.