Donald Trump et sa faction prédatrice renouvellent, aux dépens de territoires ciblés, ce que Lénine appela « le stade suprême du capitalisme » : l’impérialisme. Voici un colonialisme attaché à son seul tribut, cash, sans le moindre chichi « civilisateur ».
Au fil des scandales qui touchent l’enseignement catholique et des auditions menées par la commission d’enquête parlementaire sur les violences en milieu scolaire, l’écart est de plus en plus flagrant : en France, selon qu’il soit catholique ou musulman, votre établissement privé sera traité différemment.
Le premier ministre israélien, responsable du pire massacre de Palestiniens de l’histoire, s’est pavané aux États-Unis après avoir nargué la justice internationale en se déplaçant en Hongrie et en survolant le territoire français. Peut-il encore être stoppé ?
Le président états-unien revendique de réindustrialiser le pays avec une politique protectionniste. Mais une telle ambition relève plus du fantasme réactionnaire que d’une solution rationnelle à la crise capitaliste actuelle.
Les attaques contre l’idée même de justice après la condamnation de la cheffe de file du RN, qui manifeste dimanche à Paris, ne doivent pas être prises à la légère. Partout dans le monde, l’extrême droite accélère dans son projet de destruction des contre-pouvoirs et de remise en cause de l’État de droit.
Après le jugement condamnant Marine Le Pen, une grande partie de la classe politique française s’offusque du fait que des juges puissent rendre inéligible un élu. François Bayrou, ancien chantre de la moralisation de la vie publique, est aujourd’hui le principal avocat des privilèges de sa classe.
Le jugement Le Pen et les réquisitions du procès Sarkozy-Kadhafi ont en commun d’avoir libéré en quelques jours la parole déchaînée d’un populisme contre l’État de droit. En creux pointe un profond désir du retour des privilèges et de la fin de l’égalité devant la loi.
Le sport est le nouveau prétexte brandi par le gouvernement pour justifier une offensive législative contre les Françaises qui portent le foulard. Le ministre de l’intérieur en a fait son combat favori. L’extrême droite n’a plus qu’à sortir le popcorn.
Les ministres de l’intérieur et de la justice se disputent l’espace public, reprenant les mots, les idées et les contre-vérités de l’extrême droite, sans jamais être recadrés. Ils alimentent ainsi chaque jour l’entreprise de « dédiabolisation » du Rassemblement national.
L’incapacité de La France insoumise et de Jean-Luc Mélenchon à reconnaître leurs fautes sur l’antisémitisme donne des armes aux ennemis de l’égalité. Au nom du combat contre l’extrême droite, seule une mobilisation unitaire sans faille est à même de faire reculer le fascisme.