À l’initiative de notre partenaire britannique « The Guardian », plus de trente médias de vingt pays différents, dont Mediapart et « Libération » pour la France, lancent un appel commun à l’occasion de la COP27. Dans cette sommation à l’adresse des gouvernants du monde, ils énumèrent « ce qui doit être fait » immédiatement pour conjurer « le risque existentiel pour l’humanité » que représente le changement climatique.
Pour assurer une victoire électorale qui lui permettrait d’échapper enfin à la justice, Netanyahou n’a pas hésité à admettre dans sa coalition des religieux d’extrême droite qui rêvent d’expulser tous les Palestiniens…
En assimilant une partie des manifestants contre les mégabassines à des « écoterroristes », Gérald Darmanin a laissé parler un imaginaire paranoïaque face aux alertes sur l’habitabilité de la Terre. En face, l’écologie partisane patauge dans ses querelles internes.
Le ministre de l’intérieur accuse la gauche de compromission avec le RN, en oubliant son propre bilan en la matière. De ses premiers pas aux côtés de Christian Vanneste à ses débats cordiaux avec Éric Zemmour et Marine Le Pen, en passant par ses écrits dans une revue de l’Action française, les souvenirs sont pourtant nombreux.
Mi-septembre, le fondateur de l’entreprise de vêtements Patagonia, Yvon Chouinard, a annoncé le transfert de la propriété de son entreprise à des fonds chargés de soutenir la lutte contre la crise écologique. Retour sur une annonce qui a suscité l’enthousiasme, mais qui apparaît comme une redoutable illusion.
Grâce à une justice négociée, la deuxième banque suisse, poursuivie pour blanchiment de fraude fiscale et démarchage illégal, se voit infliger une amende huit fois inférieure à celle d’UBS, accusée des mêmes fautes. Une décision qui minimise la criminalité en col blanc.
L’utilisation du 49-3 par l’exécutif pour stopper les débats sur le budget 2023 est d’autant plus problématique qu’elle s’applique au domaine de l’économie, qui souffre depuis plusieurs années d’un manque de pluralisme en France.
Le président de la République a appelé les Français à « se serrer les coudes » au nom de la gravité du moment. Mais rien n’a été fait, ni politiquement ni socialement, pour favoriser une cohésion nationale afin d’affronter les multiples crises en cours.
Alors que le mouvement social commence à s’intensifier sur la question de la défense des salaires, le gouvernement continue à regarder ailleurs et à développer un récit qui se fracasse sur la réalité vécue. Sa priorité est claire : préserver la politique de modération salariale.
La démission forcée du chancelier de l’Échiquier à Londres, le 14 octobre, laisse fort dépourvue la première ministre Liz Truss. Corrigée par les marchés, recadrée par la Banque d’Angleterre, contestée par un mouvement social d’importance, elle décroche.