Valls ou la faiblesse du caporalisme comme ligne politique: le premier ministre ne veut pas d'un débat à l'heure où il entend, seul, en finir avec la « gauche passéiste ». Sur Mediapart, nous lançons ce débat en publiant trois textes d'Aurélie Filippetti, Cécile Duflot et Jean-Luc Mélenchon.
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Rien ne les sépare, paraît-il. Mais la polémique sur l’assurance-chomage a montré la première volonté de Valls de s’affranchir. Pendant ce temps, Hollande réfléchit à la façon de remonter la pente.
L’Etat islamique a encore progressé dans Kobané, ville syrienne à la frontière turque. La chute de la ville discréditerait l'action menée par la coalition à laquelle la France participe en Irak. Paris reconnaît à présent combattre une armée, mais ses actions – deux frappes seulement – comme ses positions – sur les Kurdes de Syrie notamment – deviennent illisibles.
Le budget 2015 de la Défense est un casse-tête et Le Drian est contraint d’inventer de nouvelles trouvailles comptables. Dernière en date : une sorte de PPP dans l'armement, société de leasing qui louerait le matériel à l'armée.
Ministre de la culture pendant deux ans et demi, la députée de Moselle a quitté le gouvernement fin août, avec Benoît Hamon et Arnaud Montebourg. Après une cure de silence, elle s’explique sur son départ. « Un choix de conscience », après l’épisode Florange et l’austérité appliquée au budget de la culture. Elle appelle à rééquilibrer la politique de l’offre vers la demande et réclame des bouleversements institutionnels.
Cinq mois après sa démission forcée, Aquilino Morelle n'en peut plus de se taire : il multiplie les confidences et les entretiens dans la presse. Il y accumule les mensonges, les oublis et fait preuve d'une paranoïa aiguë. Rappel des faits.
Hervé Gourdel, l’otage français retenu par un groupe proche de l’État islamique, a été assassiné. L'annonce est intervenue alors qu'un débat se tenait au Parlement. La quasi-totalité des groupes a soutenu l’intervention militaire en Irak.
Lors de sa conférence de presse, le chef de l'Etat a donné l’impression d’un président qui a abattu toutes ses cartes et à qui il ne reste plus d’autre choix que d’attendre d'hypothétiques « résultats ».
Le discours du premier ministre n'a pas dissuadé 32 socialistes de s'abstenir, trois fois plus qu'il y a cinq mois. Valls ne dispose plus que d'une majorité relative à l'Assemblée.