Le tout-puissant secteur de l’agrobusiness s’organise pour se présenter comme indispensable au Brésil. Une bataille d’idées et une lutte politique qui passent par des campagnes de publicité récurrentes, et qui a de dramatiques conséquences écologiques et sociales en Amazonie.
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Covid ou pas, le gouvernement de Jair Bolsonaro délaisse les moins privilégiés, sabre dans les budgets des aides sociales et du ministère de l’éducation. En conséquence, le décrochage scolaire mais aussi le travail infantile repartent à la hausse.
Une série de perquisitions ont été effectuées mercredi 19 mai au domicile et dans les bureaux de Ricardo Salles, ministre inamovible, exécutant efficace et ennemi juré des écologistes qui l’accusent depuis longtemps de stimuler la destruction de l’environnement.
Après plus de deux mois sous la gestion intérimaire d’un général de l’armée, le ministère de la santé brésilien s’illustre par une gestion mal coordonnée et inefficace alors que la pandémie continue de s’étendre à travers le pays.
Confronté à une crise sanitaire mondiale, Jair Bolsonaro, suspecté un moment d’avoir contracté le Covid-19, a choisi de s’en prendre à la presse. Mais les bravades du président cachent mal le manque de préparation du gouvernement face à un virus qui risque de toucher le Brésil de plein fouet.
Agatha, huit ans, a été tuée par la police dans une favela de Rio de Janeiro fin septembre. Avant elle, quatre autres enfants ont été tués dans la ville en 2019. Les habitants des favelas dénoncent la politique du gouverneur de l’État de Rio de Janeiro où 1 249 personnes ont été tuées par la police entre janvier et août 2019. Mais le climat politique du Brésil ne leur est pas du tout favorable.
Au Brésil, les institutions démocratiques freinent les instincts autoritaires du président Jair Bolsonaro. Mais la démocratie semble chaque jour s’affaiblir.
Lula est ressorti libre, vendredi 8 novembre, après une décision de la Cour suprême du Brésil. Condamné en appel à 12 ans de prison pour corruption, l’ex-président avait été incarcéré juste avant l’élection qui a porté au pouvoir Jair Bolsonaro. Sa libération, qui ne vaut pas reconnaissance d’innocence, représente un vrai séisme politique au Brésil.
Apparus durant la dictature comme une réponse à la petite criminalité, les groupes d’extermination continuent de sévir dans les zones déshéritées du pays. L’arrivée au pouvoir du clan Bolsonaro a offert à ces milices une impunité encore plus grande.
Élu depuis 100 jours, le président d’extrême droite brésilien Jair Bolsonaro voit déjà sa crédibilité mise à mal par des soupçons de corruption et par ses liens avec des milices armées. Pour détourner l’attention, Bolsonaro suscite depuis trois mois des polémiques incessantes via Twitter. Ses partisans l’ont surnommé « le mythe ». Mais qu’y a-t-il derrière le mythe ?