Des documents officiels montrent qu'Arnaud Mimran a créé en Israël une société avec le député français Meyer Habib, homme de confiance de Benjamin Netanyahou. L'entreprise a été constituée juridiquement et domiciliée par le cabinet de l'avocat et confident du premier ministre israélien.
L’affaire Mimran, du nom de l’un des principaux cerveaux présumés du “casse du siècle”, est désormais officiellement une affaire Netanyahou. Le procureur général d’Israël a ordonné des vérifications sur les liens financiers unissant le millionnaire français Arnaud Mimran et l’actuel premier ministre israélien.
Le parquet national financier a réclamé les peines maximales contre les organisateurs présumés de la fraude à la TVA sur le carbone, dont Arnaud Mimran, ce 25 mai au tribunal correctionnel de Paris.
Actuellement jugé à Paris pour la fraude à la TVA sur le marché du CO2, Arnaud Mimran a déclaré ce 19 mai avoir financé l’actuel premier ministre israélien à hauteur d’un million d’euros. L’affaire remonterait à 2001.
L’assassinat de Samy Souied en 2010, toujours pas résolu, est revenu dans les débats ce mercredi 18 mai au procès de la mafia du CO2. Arnaud Mimran, lui, nie toute participation à la fraude, et dit tout ignorer de ce crime.
Les prévenus du procès de la fraude à la TVA sur le carbone continuent à nier, quand ils ne s'accusent pas mutuellement ou ne mettent pas en cause des morts. On rit aussi, parfois.
Derrière les bons mots et le folklore de l’arnaque miraculeuse de centaines de millions d'euros à la TVA, les prévenus du procès de la fraude au CO2 s’accusent mutuellement face au tribunal correctionnel, sur fond de violence. Assassinats, menaces et omniprésence de gardes du corps viennent en effet teinter cette escroquerie d’un parfum mafieux très présent.
Le procès du principal volet du “casse du siècle”, la fraude au CO2, s’ouvre ce lundi 2 mai devant le tribunal de Paris. Mais derrière ce dossier hors normes se cache aussi l’histoire d’une affaire d'État sous l’autorité des ministres Éric Woerth et Christine Lagarde. Révélations.
Des policiers entretiennent d’étonnants liens de proximité avec des figures de la mafia du CO2, acteurs de la plus grande escroquerie connue en France, dont les noms sont par ailleurs cités dans diverses affaires d’assassinats impunis. Les faits apparaissent en marge de plusieurs procédures. Bernard Squarcini, ancien patron du renseignement intérieur, a été entendu comme témoin dans l'une d'elles. Révélations.