Ce ne sont que 30 secondes, lors de débats qui s’étalent sur quatre semaines, mais des secondes à fort retentissement. Ce jeudi 19 mai au matin, lors du procès sur la fraude à la TVA sur les émissions de carbone, le sulfureux trader Arnaud Mimran est mis sur le gril par le tribunal correctionnel de Paris. Cuisiné sur une dizaine de séjours en Israël, début 2009, au plus fort de cette arnaque aussi courte que lucrative, le golden boy cherche à se dédouaner. Il s’agit pour lui de ne pas être associé trop intimement à la filière israélienne de ce dossier carbone, dont il jure tout ignorer. Un pan du dossier où apparaît notamment la société de changes et de transfert d’argent Albercom Ltd, accusée dans ce procès d’avoir permis la disparition d’une centaine de millions d’euros issus de la fraude.
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