Le bal annuel de l’Académie de Vienne, dont l’édition 2020 se tient vendredi soir, rassemble de nombreux représentants de l’extrême droite autrichienne et des membres des « Burschenschaften » : des corporations régulièrement accusées d’antisémitisme ou de liens avec les mouvements néonazis, qui ont une influence grandissante au sein du FPÖ, le parti d’extrême droite.
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Trois mois après les législatives anticipées du 29 septembre marquées par la percée des Verts – de retour sur les bancs de l’Assemblée après un résultat désastreux en 2017 –, la formation écologiste a conclu une alliance inédite de gouvernement avec le parti conservateur ÖVP du premier ministre Sebastian Kurz.
Les Autrichiens sont appelés aux urnes dimanche pour des élections législatives anticipées. Une conséquence du scandale de corruption de l’Ibizagate qui a provoqué la chute de l’alliance entre conservateurs et extrême droite. Grand favori, l’ex-chancelier fait campagne sans se prononcer sur un éventuel partenaire de coalition.
Les Autrichiens sont appelés aux urnes le 29 septembre pour des législatives anticipées, conséquence de la chute de la coalition entre droite et extrême droite sur une affaire de corruption. Une chance pour les Verts qui avaient quitté le Parlement après un résultat désastreux aux législatives de 2017. Ce nouveau scrutin pourrait marquer leur retour sur les bancs de l’Assemblée.
Le Parlement autrichien a voté l’interdiction totale du glyphosate dans le pays. Une mesure adoptée avec les voix des sociaux-démocrates et de l’extrême droite, qui pourrait peser dans la campagne pour les législatives à l’automne.
Le conservateur Sebastian Kurz espère sortir renforcé de la crise politique provoquée à Vienne par la révélation de l’enregistrement mettant en cause l’extrême droite. Mais l’opposition accuse le chancelier de se dédouaner de ses responsabilités, lui qui dirige le pays en coalition depuis 18 mois avec le FPÖ. Kurz fera face à une motion de censure lundi, au lendemain des européennes.
Le chef du parti d’extrême droite autrichien FPÖ Heinz-Christian Strache, également numéro deux du gouvernement, a démissionné samedi, au lendemain de la diffusion d’une vidéo le montrant en train de proposer des contrats publics à une ressortissante russe en échange d’un soutien politique. Conséquence : la coalition au pouvoir s’est effondrée et le chancelier Sebastian Kurz a annoncé la tenue de législatives anticipées.
Depuis 2017, le FPÖ, parti d’extrême droite allié au Rassemblement national de Marine Le Pen, gouverne aux côtés des conservateurs à Vienne. Aux élections européennes, le parti fondé par d'anciens nazis redoute qu'une partie de son électorat ne lui préfère la formation conservatrice de Sebastian Kurz.
Accusé de vouloir prendre le contrôle des renseignements intérieurs, le ministre de l’intérieur, personnalité centrale du FPÖ et l’un des hommes forts du nouveau pouvoir, se trouve au cœur d’un scandale politique.
Voilà des siècles que Vienne est la « porte des Balkans », mais à partir des années 1960, l’ancienne capitale impériale des Habsbourg a accueilli des centaines de milliers d’immigrés yougoslaves. Aujourd’hui courtisée par l’extrême droite, cette communauté « yougo » n’est bien intégrée qu’en apparence et peine toujours à se réconcilier avec sa propre histoire.