Dans la capitale languedocienne, les manifestants soutiennent sans hésitation la perspective d'une France bloquée. Sébastien, Claude, Anaïs, Nicolas, “Lutin”, Andrée ou Noël, comme toutes les personnes croisées dans le défilé, affirment vouloir tenir bon. Verbatims.
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Deux fois par semaine, ceux qui occupent la place de la République débattent de l'éducation. Un manifeste est né. Les discussions, souvent entre initiés, oscillent entre retour d'expérience et idées plus concrètes. Mais la déception vis-à-vis du système éducatif reste ce qui rapproche les participants.
À Rouen, le mouvement Nuit debout occupe l’église Saint-Nicaise, rebaptisée civilement « Commune Saint-Nicaise ». Sur cette occupation jugée illégale plane la menace d’une expulsion imminente. Peut-être parce qu’il s’agit là d’un contre-exemple de démocratie réelle impliquant des riverains du quartier.
Ce n'est plus un programme économique, c'est une frénésie sacrée. La perspective hautement probable d'un retour au pouvoir conduit la droite à une surenchère sémantique et libérale avivée par la primaire. La droite serait « enfin » libérée et disposerait d'un programme jamais vu. Erreur, elle fait du Balladur.
Ses vidéos de manif, filmées au plus près de l’action, explosent les compteurs YouTube. Gaspard Glanz, le fondateur du site d’info Taranis News est la figure de proue d’une nouvelle forme de journalisme, cash et engagée.
Depuis mardi 12 mai, les dockers, les portuaires, les pétroliers et les cheminots sont entrés dans la danse au Havre, l’un des points les plus névralgiques de l’économie française. Manuel Valls se dit prêt à faire intervenir les forces de l’ordre pour lever les blocages.
Les services d’ordre des syndicats font face, depuis le début de la mobilisation contre la loi sur le travail, à un cortège protéiforme, radicalisé par la présence policière massive, où il devient difficile de cerner les manifestants pacifiques des lanceurs de pierres. La confrontation a atteint un niveau inquiétant lors des deux dernières manifestations parisiennes, avec des « SO » armés de manches de pioche, et prêts à en faire usage.
Le syndicat Alliance et trois organisations de policiers ont tenu meeting place de la République pour dénoncer les violences et la haine « anti-flics » en présence d’élus de droite et de Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard. Des contre-manifestants, refoulés des lieux, sont partis en manif sauvage.
Une trentaine de sociologues ont parcouru la place de la République en interrogeant les participants à Nuit debout. Premiers enseignements de ces centaines d’entretiens.
Plusieurs syndicats de policiers ont suivi l’appel à manifester d’Alliance Police nationale mercredi place de la République contre les « violences anti-flics ». Une contre-manifestation prévue une heure plus tôt a finalement été interdite par le préfet, et des manifs sauvages sont annoncées.