Analysant le « double mouvement de réduction des clivages idéologiques entre la droite et la gauche de gouvernement » et la « radicalisation des discours politiques des extrêmes », la sémiologue Cécile Alduy s'est penchée sur la parole présidentielle et le storytelling d'Emmanuel Macron. Un entretien à lire sur le blog de Béligh Nabli sur Libération.fr et le site de débat CHRONIK.FR.
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Omniprésent depuis quelques semaines, l’ancien chef de l’État, qui savait que l’étau judiciaire était en train de se resserrer autour de lui, laissait entendre qu’il pourrait bien, une nouvelle fois, « revenir » en politique...
Depuis dix ans, les événements ne s’ordonnent plus en feuilletons mais sont gouvernés par l’imprévisibilité, l’irruption, la surprise. Ils relèvent davantage d’une sismographie politique que de la technique tant prisée du storytelling. Bienvenue dans l’ère du clash.
Les Anciens sont de retour. L’actualité témoigne d’un regain d’intérêt pour les épopées d’Homère ou d’Ovide. Qu’est-ce que ce retour signifie ? Est-ce le signe d’une quête des sources « gréco-latines » de l’identité européenne ? Ou une réaction à l’uniformisation culturelle et linguistique que favorise Internet ? Est-ce une arme pour les conservateurs ou un bond en avant vers l’altérité ?
Les révélations de Médiapart sur l’amateurisme de la campagne présidentielle du FN ne sont pas anecdotiques, mais révèlent bien un problème structurel pour Marine Le Pen, qu’elle n'évacuera pas en faisant à nouveau le coup du « congrès de refondation ».
Tout le mal de nos démocraties tiendrait en deux mots : « Fake news ». Derrière l’illusion d’un diagnostic, l’expression fonctionne comme un écran, un alibi pour une censure étatique qui masque les causes du discrédit de la parole publique et son histoire depuis les années 1990.
Rien n’y fait. Ni la révolution dans l’état-major du groupe, ni les communiqués rassurants. La crise de confiance s’aggrave chez Altice. L’action du groupe a perdu plus de 13 % en Bourse ce 14 novembre.
Eduardo Martins avait tout pour lui : un physique de surfeur, une carrière dans l'humanitaire, un destin dans la photographie de guerre. Mais tout était faux… L’Obs résume l’enquête de la BBC Brasil sur le faux reporter brésilien.
On se perd dans les vies multiples de Yakov Blumkine, né dans une famille juive d’Odessa, ami des poètes, passionné d’Asie et de langues étrangères, proche de Trotski, dont il fut bien plus que le secrétaire. Espion, tueur, membre de la Tchéka (la police politique du régime soviétique), homme des missions impossibles à l’étranger, il consuma ses vies pour finir fusillé, à 31 ans, sur ordre personnel de Staline.
En bousculant le monde avec son retrait de l’accord de Paris sur le climat, Donald Trump a rendu un service intérieur à Emmanuel Macron. Embourbé dans l’affaire Ferrand, le chef de l’État français s’est dégagé sur le mode qu’il préfère : la posture présidentielle…