Anne Hidalgo fait sa rentrée politique dans le JDD. La maire de Paris livre son regard sur le début de quinquennat d’Emmanuel Macron et précise le rôle qu’elle veut jouer à l’avenir.
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Atomisée depuis la victoire d’Emmanuel Macron, la droite fait sa rentrée en ordre dispersé. Derrière les discours sur la nécessaire refondation du parti LR pointent déjà les ambitions des uns et des autres pour en prendre le contrôle en décembre prochain. Le coup d’envoi est donné par les Jeunes Républicains, réunis au Touquet les 26 et 27 août.
Dans un entretien à La Provence, le ministre de l’action et des comptes publics, Gérald Darmanin, a défendu bec et ongles la baisse de 5 euros des aides personnalisées au logement, allant même jusqu’à réclamer des propriétaires une baisse des loyers.
En choisissant de donner la priorité à la consolidation budgétaire, Emmanuel Macron a modifié la logique de son programme économique et s’est aliéné une partie de l’opinion. Les efforts pour tenter de sauver la face d’une politique du « ni droite, ni gauche » ont achevé d’affaiblir sa position.
Mercredi 9 août, la première session parlementaire du quinquennat s’est terminée avec le vote de la loi pour « restaurer la confiance dans la vie politique », tandis que se tenait le dernier conseil des ministres avant la pause estivale.
Interviewé par Le JDD, le ministre de l'éducation nationale a notamment affirmé que « l'ennemi du service public, c'est l'égalitarisme ». Des propos qui rappellent sa proximité idéologique avec l'Institut Montaigne et sa vision du système éducatif « où l’excellence et le mérite seraient au service du progrès social ».
Le général Pierre de Villiers, en poste depuis 2014, a annoncé mercredi sa démission après une semaine de bras de fer sur le budget des armées, en baisse cette année. Il s’agit d’une crise historique, et la première du quinquennat d’Emmanuel Macron, investi il y a seulement deux mois.
Le candidat Macron l’avait déclaré : « L’égalité entre les hommes et les femmes sera une cause nationale. » Pourtant, plusieurs associations féministes s’inquiètent d’une baisse dans l’enveloppe allouée aux droits des femmes, qu’elles chiffrent à 25 %.
L’affaire « Touche pas à mon poste » signale la permanence des critiques adressées à certaines émissions de télé depuis le début des années 2000. Elle révèle aussi la force d’adhésion collective que leurs producteurs savent générer.
Encore sonnés par leur défaite électorale, et toujours pas remis du hold-up de Macron sur leurs électeurs, Les Républicains ont commencé un travail de réflexion qui devrait se poursuivre jusqu’à l’automne. En plein doute existentiel, la droite sait qu’elle doit profondément se renouveler pour ne pas disparaître.