Le départ du ministre de l’écologie ne marque pas seulement un échec à agir. Il souligne la démission collective du chef de l’État et de l'exécutif face à la gravité des enjeux : climat, effondrement de la biodiversité, maladies causées par les pollutions, inégalités accrues. Le bilan, depuis un an, est catastrophique.
La recherche a évolué
Aidez-nous à l’améliorer en répondant à quelques questions
La démission du ministre de l’écologie est accueillie très favorablement à gauche et chez les écologistes. Non seulement, elle affaiblit le gouvernement, mais elle inscrit à l’agenda politique une thématique qui leur est favorable.
Annoncées début mai, les premières sanctions américaines contre Téhéran deviennent effectives à partir du 7 août. Tous les échanges commerciaux sont quasiment interdits, sous peine de poursuites judiciaires aux États-Unis. Doutant de la protection européenne, les grands groupes européens ont préféré interrompre leurs relations avec l’Iran.
La vie politique est structurée par de grandes certitudes, que personne ne discute et qui sont fausses ou incomplètes. Premier volet de notre série d'été politique: la IVe République. Le contre-exemple absolu de la bonne gouvernance dans le discours dominant, depuis plus de 60 ans. Or, la IVe n’est pas qu’un repoussoir. Elle pourrait même, à bien des égards, inspirer la Ve.
Le Tour Alternatiba sillonne la France à vélo tout l’été pour alerter sur l’urgence climatique, alors que la canicule sévit dans une bonne partie du pays. Jon Palais, cofondateur de ce mouvement citoyen, explique pourquoi le climat est « la bataille qui conditionne toutes les autres ».
Une ancienne gloire du cricket va diriger un Pakistan dysfonctionnel. Il représente un nouveau départ, n’étant pas issu des deux partis traditionnels et familiaux, mais beaucoup le soupçonnent de n’être qu’une façade civile pour l’armée.
Le démarrage de Flamanville est à nouveau retardé d’un an, à la suite de la découverte de problèmes sur les soudures, cette fois. Au mieux, l’EPR démarrera fin 2019, au risque de repousser la fermeture de Fessenheim. Le coût de ce projet de réacteur nucléaire devient prohibitif.
Coincée entre de puissants lobbys et l’obligation de réduire ses émissions de CO2, l’Allemagne s’est dotée d’une « Commission du charbon » qui a six mois pour définir la manière et la vitesse de son abandon définitif. Dans tous les cas, la réponse risque d’être coûteuse.
Pour avoir depuis deux ans interdit d’accès un technicien français de confession musulmane à l’ensemble des sites nucléaires français, l’État a été condamné, le 5 avril dernier, à l’indemniser. Mais pas à le réintégrer. Il s’estime discriminé.
À la suite d’une vague de perquisitions et de gardes à vue le 20 juin, y compris de l’avocat des anti-Cigéo Étienne Ambroselli, six personnes ont été mises en examen pour association de malfaiteurs. Comme ailleurs en Europe, les autorités ciblent en particulier la legal team, ce réseau d’autodéfense juridique développé par les opposants.