Ministre délégué au développement, l'écologiste Pascal Canfin entend incarner la rupture avec la Françafrique. Il s'explique sur la visite récente d'Ali Bongo et détaille ses priorités : transparence, développement durable, taxe sur les transactions financières, soutien à la transition en Afghanistan.
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Lançant sa campagne présidentielle au Bourget, le 22 janvier, François Hollande promettait de commencer « par le rêve ». Deux mois après son installation à l’Elysée, le 15 mai, c’est l’évocation de ce « rêve français » qui semble tenir d’un éphémère rêve électoral.
Seule annonce de l'intervention du 14 Juillet de François Hollande: le lancement d'une commission présidée par Lionel Jospin sur la réforme des institutions. Au menu : le cumul des mandats, la proportionnelle aux législatives ou la lutte contre les conflits d'intérêt.
Selon nos informations, le gouvernement n'est pas en mesure d'organiser une session extraordinaire début septembre. « Il n'y a pas de textes prêts », explique-t-on à l'Assemblée.
En annonçant mardi soir une contribution commune pour le congrès socialiste, la première secrétaire Martine Aubry et le premier ministre Jean-Marc Ayrault ont provoqué la colère d’une grande partie du PS, “hollandais” historiques compris. Ils les accusent de vouloir « caporaliser » le parti.
Au terme d’une conférence nationale ce week-end, plusieurs centaines de militants vont quitter le parti d’Olivier Besancenot pour rejoindre le Front de gauche. L’aboutissement du dépérissement du NPA, lancé en fanfare en 2009 et réduit aujourd'hui à portion congrue.
Jean-Marc Ayrault l’a confirmé, il n'y aura pas de référendum mais un vote des parlementaires pour ratifier les textes européens conclus à Bruxelles : parmi eux, le fameux pacte budgétaire « Merkozy », dont pas une ligne n'a été modifiée. Hollande, qui l'avait combattu, estime qu'il est aujourd'hui rééquilibré par le pacte de croissance. Le vote est prévu en septembre.
Surtout pas d'envolée : Ayrault a prononcé mardi un discours de politique générale reprenant les engagements de Hollande. L'audace de la lutte contre la finance ou la moralisation de la vie politique en moins.
Depuis Bruxelles, le président français a renvoyé à plus tard, et à la seule zone euro, la perspective d'une nouvelle étape dans l'intégration politique européenne, réclamée par Angela Merkel. Il veut au préalable des concessions sur la solidarité entre les Etats.
Le président français a fait de la réorientation de la politique européenne la priorité du début de son quinquennat. Vendredi à Rome, il s'est mis d'accord avec l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie pour des mesures de croissance de 130 milliards d'euros. Un projet détaillé dans le document de 11 pages transmis par la France à ses partenaires européens, que nous avons pu consulter, où Hollande est aussi prêt à davantage de fédéralisme.