Une mort qui accuse, qui dérange, en Égypte et jusque chez nous : la mort de Shaïmaa al-Sabbagh, tuée d'un coup de fusil la semaine dernière lors d'une manifestation pacifiste la veille du 4e anniversaire de la révolution égyptienne. Deux jours après, François Hollande rencontrait le maréchal al-Sissi aux obsèques du roi d'Arabie saoudite, le pays même où un blogueur est condamné à 1 000 coups de fouet...
Suite de mes réflexions sur les attentats de Paris, deux citations de Péguy face à cet événement. La première : « Parce qu’ils n’ont pas le courage d’être du monde, ils croient qu'ils sont de Dieu. Parce qu’ils n’ont pas le courage d’être d’un des partis de l’homme, ils croient qu’ils sont du parti de Dieu. Parce qu’ils ne sont pas de l’homme, ils croient qu’ils sont de Dieu. Parce qu’ils n’aiment personne, ils croient qu’ils aiment Dieu. » La seconde : « On ne fonde, on ne refonde aucune culture sur la dérision, et la dérision et le sarcasme et l’injure sont des barbaries. »
Pour Péguy, tout l'espace public ne doit pas devenir celui de la transgression. Un message à envoyer à nos politiques qui font parfois la pédagogie inverse. Si nous laissons la place à une transgression irresponsable, destructrice de tout idéal solidaire, de toute République commune, de toute communauté nationale, la proclamation de cette liberté d'expression n'implique pas que notre vie publique doive s'abaisser et s'égarer dans la détestation d'une partie de notre peuple.
Suite de mes réflexions sur les attentats de Paris, deux citations de Péguy face à cet événement. La première : « Parce qu’ils n’ont pas le courage d’être du monde, ils croient qu'ils sont de Dieu. Parce qu’ils n’ont pas le courage d’être d’un des partis de l’homme, ils croient qu’ils sont du parti de Dieu. Parce qu’ils ne sont pas de l’homme, ils croient qu’ils sont de Dieu. Parce qu’ils n’aiment personne, ils croient qu’ils aiment Dieu. » La seconde : « On ne fonde, on ne refonde aucune culture sur la dérision, et la dérision et le sarcasme et l’injure sont des barbaries. »
Pour Péguy, tout l'espace public ne doit pas devenir celui de la transgression. Un message à envoyer à nos politiques qui font parfois la pédagogie inverse. Si nous laissons la place à une transgression irresponsable, destructrice de tout idéal solidaire, de toute République commune, de toute communauté nationale, la proclamation de cette liberté d'expression n'implique pas que notre vie publique doive s'abaisser et s'égarer dans la détestation d'une partie de notre peuple.
Il n'y a pas loin de 100 ans, cette figure de la gauche italienne nous rappelait que l'espérance ne devait pas nous donner rendez-vous un seul jour dans l'année. Une chronique diffusée aussi sur France Culture.
Même pour ceux qui ne sont pas religieux, il n'est pas inutile de revenir aux sources de Noël, la naissance de Jésus. L'avènement d'un dérangeur, d'un prophète de l'égalité. Un message qui porte aujourd'hui en ces temps de confusion, où la liberté d'expression est appelée pour justifier l'innommable.
Bien sûr il y a eu Snowden, il y a eu ce rapport de la CIA sur la torture, mais d'un autre côté, il y a aussi la régularisation de migrants, la pression sur la droite israélienne, et enfin, aujourd'hui, cet acte essentiel : retrouver des relations avec Cuba. Obama n'avait qu'un an au moment de la mise en place de l'embargo. Cet embargo qui a prolongé ce qu'il voulait combattre.
Nos multiples révélations sur les financements russes du FN font apparaître que ce parti d'extrême droite est non seulement xénophobe, autoritaire, mais qu'il est aussi le parti des oligarques russes.