Après l’affaire des étoiles de David tagués en région parisienne, trois experts décryptent pour Mediapart ce qui est un moyen très classique de propagande russe depuis près d’un siècle : attiser l’antisémitisme au sein de la population d’un pays ciblé.
La présence annoncée de l’extrême droite au rassemblement contre l’antisémitisme, organisé dimanche à l’initiative des présidents des deux chambres du Parlement, embarrasse à droite et divise à gauche. Le résultat de plusieurs années de confusionnisme politique, alimenté par Emmanuel Macron et ses soutiens.
Tout en soutenant le droit d’Israël à se défendre, le président de la République tente de montrer qu’il n’oublie pas les populations civiles de Gaza. Un devoir moral de la France, explique-t-on à l’Élysée, qui n’est pas dénué de considérations de politique intérieure.
Le Sénat vient d’adopter la suppression de l’aide médicale d’État, qu’il veut remplacer par une aide médicale d’urgence. La lecture biaisée des chiffres par les élus de la chambre haute néglige les vertus économiques de ce dispositif.
À l’ouverture des débats devant la Cour de justice de la République, le procureur général Rémy Heitz, qui représente l’accusation, a rappelé l’importance du dossier de « prise illégale d’intérêts » qui vise le ministre de la justice, jugé alors qu’il est en fonction.
Le parti Les Républicains, qui menace de faire échouer le texte de Gérald Darmanin examiné à partir de lundi au Sénat, s’est engagé dans une fuite en avant anti-immigration. La droite d’opposition entend durcir le projet de loi et flirte sans complexe avec les positions du Rassemblement national.
Deux ans après le troisième référendum d’autodétermination, la Nouvelle-Calédonie doit trouver une suite à l’accord de Nouméa. Une gageure pour les indépendantistes, confrontés à des divisions internes et à un manque de renouvellement.
Les visiteurs trouvent souvent porte close quand ils se rendent à « Beaubourg ». En cause, des employés plongés dans l’incertitude par la fermeture du lieu pendant cinq ans, un modèle social qui paraît menacé et un management qualifié de brutal. Laurent Le Bon, à la tête du centre, est contesté.
Une semaine après avoir écarté l’ancien président du Conseil d’orientation des retraites, Pierre-Louis Bras, Matignon a nommé un économiste très proche du macronisme, et très favorable au recul de l’âge de départ, à la tête de cette institution.
Parmi les 460 personnes rendues aveugles ou éborgnées pendant le soulèvement populaire commencé le 18 octobre 2019, quatre se sont suicidées. Les associations exigent de l’État un plan intégral de réparations et une meilleure prise en charge des soins psychologiques.