Dans les années 1980, la gauche arrive au pouvoir et Paris, avec sa banlieue, devient l’épicentre de la « sono mondiale ». Retour sur cette aventure portée par une poignée de pionniers branchés qui a fini par muter en une « world music » plus commerciale.
Des foyers aux cités, les immigrés non européens ont longtemps vécu cachés, et leur musique était inaudible, ou presque, hors de leurs communautés. Avec le soutien de réseaux militants, leur parole s’est libérée après Mai-68, avant que les nouvelles générations se fassent entendre.
Le directeur du Festival d’Avignon revient sur sa nouvelle mise en scène jouée en banlieue de la cité des papes, ses choix de programmation et sa gestion des violences sexistes et sexuelles, après le départ de son ex-numéro 2 visé par des plaintes et accusations de harcèlement sexuel.
À seulement 26 ans, le metteur en scène albano-grec a été l’une des principales révélations du festival, en proposant un théâtre d’images envoûtant avec sa pièce « MAMI ». Rencontre.
Le podcast culturel de Mediapart évoque « Le Canard sauvage », mis en scène par Thomas Ostermeier, la nouvelle proposition documentaire d’Émilie Rousset, « Affaires familiales », et la pièce du jeune metteur en scène albano-grec Mario Banushi, intitulée « MAMI ».
Le Festival d’Avignon a proposé, dans la nuit du 18 au 19 juillet, un retour scénique saisissant sur le procès Pelicot, quelques mois seulement après les audiences tenues au palais de justice de la cité des papes.
L’exposition « Après la fin », visible jusqu’en septembre, convoque une quarantaine d’artistes aux techniques hybrides, depuis la Méditerranée et les Caraïbes, pour aiguiser nos imaginaires. Et montre qu’à l’inverse de ce que prétendait Margaret Thatcher, il y a bien des alternatives.
Les créateurs et créatrices de jeux vidéo choisissent de plus en plus fréquemment de vendre leurs jeux à bas prix dans des lots caritatifs. Une mobilisation qui tranche dans un milieu où les grandes entreprises tendent à rester sourdes aux crises internationales.
Alors que débute la 79e édition du Festival d’Avignon, le monde artistique, sous les coups de boutoir budgétaires et politiques, semble sonné. Que peut la culture – et singulièrement le théâtre – par temps de crise ? Éléments de réponse en huit leçons et un ouvrage.
L’antenne du Centre Pompidou à Metz a annulé une exposition prévue en 2026 sur la scène caribéenne contemporaine, arguant de raisons budgétaires. Mais la commissaire Claire Tancons et de nombreux artistes associés au projet contestent cette version.
Quatre associations de solidarité avec le Tibet ont déposé un recours mercredi 2 juillet devant le tribunal administratif pour enjoindre au musée Guimet de réécrire ses cartels sur les œuvres originaires de cette région himalayenne. Elles décrivent une institution de plus en plus poreuse à l’influence chinoise.
Pour Le Nouveau Printemps de Toulouse, le plasticien a suspendu dans une bibliothèque de la ville l’une de ses nouvelles pièces vibrantes, une toile textile figurant un conteur créole. Rencontre avec cet artiste habité par les mondes caraïbes, à l’écoute des résistances oubliées.
L’école d’art et de design de Valenciennes, 242 ans d’âge, a fermé définitivement ses portes vendredi, symbole des coupes budgétaires en cours dans la culture. Entre abandon et émotion, des enseignants et étudiants ont organisé une « journée portes fermées » pour « célébrer tout ce que la fermeture de l’école n’éteindra pas ».
Notre podcast culturel est consacré à « Artemisia », au musée Jacquemart-André, à « Banlieues chéries », que propose la Cité de l’immigration, et à « Disco. I’m coming out », à la Philharmonie de Paris.
Le dernier machin anglicisant inventé par la « start-up nation » est un nouveau signe de l’hypocrisie d’une politique culturelle macroniste qui reproche au monde de la culture son éloignement du peuple tout en célébrant la création dans des châteaux.
Notre podcast culturel débat de « Romancero Queer » signé Virginie Despentes, de la nouvelle pièce de Christoph Marthaler, « Le Sommet », et de la rétrospective du plasticien et metteur en scène Mohamed El Khatib.