Durant les années 1990, le zombie reste dans sa tombe. Lui qui aime les périodes de crise ne trouve guère sa place dans les productions de l’époque. Il faudra le passage au XXIe siècle et un attentat retentissant pour que les morts-vivants reviennent hanter les écrans.
Avec les années 1980 triomphent les Chicago Boys. L’Amérique se donne à un acteur qui va tout faire pour déréguler l’économie. La contestation se coule dans le cool et les zombies deviennent drôles. Seul Romero livre un chef-d’œuvre désespéré et radical en 1985.
En 1978, le temps est à la désillusion. La deuxième crise pétrolière atteint les économies et la pauvreté augmente. Beaucoup de celles et ceux qui ont fait 68 ont tiré un trait sur leurs rêves. George Romero réalise « Zombie », chef-d’œuvre mélancolique.
En 1968, la révolution est aussi sur les écrans. On peut aller voir au cinéma « 2001, l’Odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick, « Il était une fois dans l’Ouest » de Sergio Leone et un petit film d’horreur qui pose l’esthétique du genre qui nous intéresse cet été.
Parmi les monstres qui pullulent sur les écrans depuis l’invention du cinéma, il en est un à la mode depuis plus de cinquante ans. Moins élégant que le vampire, plus affamé que le fantôme, le zombie sait se faire aimer du public. Sans doute parce que, sans être bavard, il a beaucoup de choses à dire.
Depuis plus de dix ans, Emel Mathlouthi trace son sillon musical hors des clichés rebattus. Il y a deux ans, l’artiste tunisienne, célèbre pour son hymne à la liberté pendant la révolution de 2011, s’est attelée à une urgence : visibiliser ses sœurs sur scène et en coulisses dans un milieu dominé par les hommes.
Le dramaturge britannique Peter Brook, né en 1925 à Londres et associé à jamais aux murs rougeoyants des Bouffes du Nord à Paris, est décédé samedi à l’âge de 97 ans.
En partenariat avec le festival Cinéma(s) d’Iran, Mediapart diffuse sur une semaine quatre courts métrages. Bureau fermé, ordinateur envolé, supérieurs occupés... : une journaliste apprend son licenciement brutal.
En salles ce mercredi, « Boum Boum » décrit les manifestations parisiennes de « gilets jaunes » à Paris et l’histoire d’amour incandescente de sa cinéaste, Laurie Lassalle, avec l’un des participants, tressant le très intime et le très politique.
Notre émission culturelle hebdomadaire débat du film d’horreur post #MeToo d’Alex Garland (« Men »), du documentaire de l’Ukrainienne Iryna Tsilyk (« La terre est bleue comme une orange ») et de la série « Oussekine » diffusée par Disney.
L’émission culturelle de Mediapart est consacrée aujourd’hui aux mises en scène d’Alice Zeniter (« Je suis une fille sans histoire »), de Joël Pommerat (« Cendrillon ») et de Milo Rau et Édouard Louis (« The Interrogation »).
Notre émission culturelle hebdomadaire débat du film catastrophe à bas bruit de Gaël Lépingle, de la dernière réalisation de l’australien Justin Kurzel et de la nouvelle saison de la série « En thérapie », d’Éric Toledano et Olivier Nakache.
Décédé le 1er mai 2022 à 95 ans, le dramaturge Michel Vinaver fut, par son théâtre, notre historien capital. Soutien de Mediapart depuis sa création en 2008, il tira de ce compagnonnage sa dernière pièce, « Bettencourt Boulevard », inspirée de nos révélations. Hommage.
Le Havrais s’exprime sur le second tour de la présidentielle et son rôle d’artiste engagé dans ce contexte politique. Après Mélenchon au premier tour, il votera « certainement » Macron, « par obligation ».
L’émission culturelle de Mediapart est consacrée aujourd’hui aux mises en scène de Julie Berès (« La Tendresse »), du Birgit Ensemble (« Roman(s) national ») et d’Eddy D’aranjo (« Après Jean-Luc Godard – Je me laisse envahir par le Vietnam »)
Notre émission culturelle hebdomadaire débat du thriller politique de Diastème (« Le Monde d’hier »), de l’adaptation de « Retour à Reims » par Jean-Gabriel Périot et du film du Bolivien Kiro Russo, « Le Grand Mouvement ».