Face aux raz-de-marée provoqués par « Astérix » ou « Avatar », l’Acid, collectif de cinéastes indépendants, bataille pour une meilleure exposition de films à l’économie plus fragile sur les écrans français. Pascale Hannoyer et Clément Schneider expliquent pourquoi ce collectif soutient l’appel à des états généraux du cinéma.
Dans sa première fiction, le réalisateur raconte la reprise d’une usine en Haute-Savoie par ses salariés, après qu’ils ont retourné les armes de la finance contre elle. Un pied de nez bienvenu, en plein automne social.
La plateforme vidéo change nos habitudes de spectateurs et bouscule le cinéma. Pour le pire uniquement ? Échange entre le producteur Romain Blondeau, auteur de « Netflix, l’aliénation en série », et le critique Hervé Aubron.
Notre podcast culturel débat de « Dans la mesure de l’impossible » de Tiago Rodrigues, de « Et pourquoi moi je dois parler comme toi ? » d’Alain Françon et de « Final Cut » de Myriam Saduis.
Affecté par la baisse plus forte que prévu des fréquentations en salles et par l’arrivée des plateformes américaines, le cinéma français voit son modèle économique chamboulé.
Alors que des professionnels lancent une journée d’appel à des états généraux du cinéma, jeudi 6 octobre, la politique culturelle sur le sujet demeure aussi introuvable que problématique.
Notre podcast culturel débat des films « Sans filtre » de Ruben Östlund, « Les Enfants des autres » de Rebecca Zlotowski et « Feu follet » de João Pedro Rodrigues.
Une cuisinière, un producteur, des journalistes, une photographe, la femme du rappeur Maître Gims ou Magali Berdah, l’agente des stars de la téléréalité : le monument du rap français ne retient jamais ses coups sur les réseaux sociaux contre celles et ceux qu’il considère comme ses ennemis. Il emmène avec lui des milliers de fans aux méthodes confinant souvent au cyberharcèlement.
Godard est vu comme un « cinéaste politique ». Mais de quoi parle-t-on exactement ? Entretien avec David Faroult, auteur d’un des rares livres sur le réalisateur qui ne verse pas dans l’hagiographie.
Le réalisateur franco-suisse avait 91 ans. Nous republions notre dernier entretien avec ce cinéaste majeur. C'était l'an dernier et rien ne s'était passé comme prévu.
« La Nuit du 12 » s’impose comme l’un des succès de l’été dans les salles. Il interroge avec subtilité le travail d’une brigade de police judiciaire d’hommes enquêtant sur un féminicide irrésolu. Un scénario très juste sur les biais misogynes de certains policiers et les violences sexistes.
Avec le développement des nouvelles technologies, les images sont partout et tout le monde peut en produire. Elles deviennent omniprésentes, y compris lorsqu’elles sont violentes. Notre consommation tourne à la pulsion. C’est ce que les films de zombies, au temps d’Internet, veulent nous dire.
« Mi iubita mon amour » est le premier long-métrage en tant que réalisatrice de Noémie Merlant. L’actrice a co-écrit le scénario du film avec Gimi Covaci, également acteur principal. Tous deux évoquent le racisme, le consentement dans les relations amoureuses ou l’écart d’âge dans le couple.
Durant les années 1990, le zombie reste dans sa tombe. Lui qui aime les périodes de crise ne trouve guère sa place dans les productions de l’époque. Il faudra le passage au XXIe siècle et un attentat retentissant pour que les morts-vivants reviennent hanter les écrans.
Avec les années 1980 triomphent les Chicago Boys. L’Amérique se donne à un acteur qui va tout faire pour déréguler l’économie. La contestation se coule dans le cool et les zombies deviennent drôles. Seul Romero livre un chef-d’œuvre désespéré et radical en 1985.
En 1978, le temps est à la désillusion. La deuxième crise pétrolière atteint les économies et la pauvreté augmente. Beaucoup de celles et ceux qui ont fait 68 ont tiré un trait sur leurs rêves. George Romero réalise « Zombie », chef-d’œuvre mélancolique.