Un rapport, très attendu, sur l’entrisme des Frères musulmans en France a été présenté mercredi en conseil de défense. Depuis des semaines, l’attention politique et médiatique se focalise sur le sujet, sous l’impulsion zélée du ministre de l’intérieur, conscient de l’avantage politique qu’il peut en tirer.
Le président de la République a passé trois heures sur TF1 mardi, sans rien annoncer de nouveau. Si la fin de son second mandat est à l'image de sa prestation, elle s’annonce terriblement longue pour un chef de l’État cantonné au rang de commentateur de la vie publique.
Le premier ministre répond mercredi aux questions de la commission d’enquête sur les violences dans les établissements scolaires. Une séance qui s’annonce inflammable. Matignon y travaille depuis des semaines… de même que les parlementaires, décidés à placer François Bayrou face à ses contradictions.
Depuis le crime de La Grand-Combe, l’exécutif peine à apporter d’autres débouchés politiques que des formules incantatoires sur l’universalisme et la République. Tel un symptôme de l’échec d’Emmanuel Macron et de ses soutiens à penser le racisme et les discriminations.
L’actuel chef de l’État s’oppose au retrait des décorations de Nicolas Sarkozy au nom du « respect » dû à l’ancien président. En janvier, la grande chancellerie de la Légion d’honneur affirmait pourtant à Mediapart que cette sanction était de droit.
Plusieurs ministres et hauts fonctionnaires ont alerté sur les risques financiers autour de la Conférence des Nations unies sur l’océan, qui se tient à Nice en juin. Déjà importante, l’enveloppe initiale de 47,7 millions d’euros ne suffit plus pour combler le budget de cet événement porté par le chef de l’État et Christian Estrosi.
Surnommé le « vice-président », Alexis Kohler a exercé pendant huit ans un pouvoir politique et économique sans précédent aux côtés d’Emmanuel Macron. Sa démission marque un tournant pour le camp présidentiel. Mais que va-t-il faire à la Société générale ?
L’interdiction du port du voile islamique dans les compétitions sportives fait l’objet d’une vive polémique au sein de l’exécutif. Pressé par les tenants d’une ligne dure, dont Gérald Darmanin qui a menacé de démissionner, François Bayrou a fini par se ranger à leur position.
Sorti du bourbier budgétaire, toujours en poste malgré six motions de censure, le premier ministre se prend à rêver de stabilité. Pour cela, il suit un triple objectif : figer le temps politique, neutraliser le PS en attendant son congrès et obtenir la bienveillance du RN. Au risque d’ancrer définitivement dans le pays les mots et les obsessions de l’extrême droite.
Le premier ministre a de nouveau affirmé, mardi 18 février, qu’il ne savait rien des accusations de violences sexuelles qui pesaient sur Notre-Dame-de-Bétharram. Il tente désormais de détourner l’attention sur la gauche, au pouvoir en 1997. Dans le camp présidentiel, la fébrilité grandit à mesure que l’affaire prend de l’ampleur.
À la veille d’un sommet international qu’il a personnellement coordonné, le chef de l’État tente de faire de la France une nation qui compte dans le domaine. Quitte à ignorer les appels à une régulation plus forte et à épouser la rhétorique de Mistral AI, leader français avec lequel il entretient des liens étroits.
« Il faut un débat public approfondi et beaucoup plus large que ça », incluant d’autres sujets « qui fermentent depuis des années » autour des notions d’identité et de citoyenneté, a déclaré le premier ministre sur RMC.
Le premier ministre a dénoncé, lundi sur LCI, le « sentiment de submersion » généré par l’immigration. Le propos, qu’il a assumé mardi, raconte la dérive morale d’un pouvoir à la roue de l’extrême droite. Et pose la question de la censure par la gauche socialiste.
Le groupe d’Olivier Ginon, proche d’Emmanuel Macron, a été retenu par l’État pour gérer le Stade de France. Mais d’après des documents consultés par Mediapart, GL Events a crédibilisé son offre en y intégrant un partenaire… qui dit ne plus lui être associé.
En proposant une coupe supplémentaire dans le budget du ministère des sports, l’exécutif s’est attiré les foudres des athlètes et des fédérations. L’amendement a été refusé par le Sénat mais le débat n’est pas clos, entre pressions de Bercy et hésitations de Matignon… Emmanuel Macron souhaite même s’en mêler.
À l’automne dernier, François Bayrou a fait pression sur Michel Barnier, alors premier ministre, pour qu’Air France maintienne la déficitaire liaison Pau-Orly. En échange, la compagnie a exigé que le plan de réduction des nuisances nocturnes d’Orly soit le moins restrictif possible.