La directive sur le devoir de vigilance des entreprises, l’un des textes les plus attendus de cette fin de mandat au Parlement européen, risque d’être affaiblie. D’après des documents consultés par Mediapart, la France continue de vouloir épargner le secteur financier. Des ONG et élus dénoncent un « passage en force », Bercy dément.
Après la décision de la Cour constitutionnelle mettant en danger les arrangements qui permettaient à Berlin et aux régions de contourner la règle du « frein à l’endettement », le gouvernement a été contraint de suspendre ce dispositif, une nouvelle fois, pour maintenir ses dépenses.
Le parti d’extrême droite PVV a remporté 36 sièges sur 150 aux élections générales de mercredi, ce qui fait de lui le premier parti au Parlement néerlandais. Le mouvement eurosceptique et anti-islam a créé la surprise avec une large victoire, mais le poste de premier ministre n’est pas assuré pour son dirigeant Geert Wilders.
Les eurodéputés français, à l’exception de ceux de Renaissance, se sont distingués, mercredi 22 novembre à Strasbourg, en choisissant de s’abstenir ou de voter contre l’accord, dit « de nouvelle génération ». Ils dénoncent un texte incompatible avec le « pacte vert européen ».
La majorité, l’opposition et la société civile ukrainienne refusent la tenue d’élections pendant la guerre, alors que beaucoup de personnes ne pourraient pas voter. En octobre déjà, les législatives ont été annulées. Mais certaines pressions internationales se font jour.
Deux jours après la réinvestiture du socialiste Pedro Sánchez à la tête de l’exécutif en Espagne, les droites et extrêmes droites ont encore mobilisé samedi contre le projet de loi d’amnistie pour les indépendantistes catalans. Une cinquantaine de militaires à la retraite appellent à un coup d’État.
Avant même la fin de la guerre en Ukraine, de nombreuses entreprises se positionnent sur le marché de la reconstruction du pays, qu’elles espèrent particulièrement lucratif. Un forum international était organisé à Varsovie les 14 et 15 novembre.
Dans son dernier livre, l’historien Serhii Plokhy décrit les chemins contradictoires pris par la Russie et l’Ukraine tout au long des années 1990 et 2000, et remet en perspective le conflit qui bouleverse l’Europe et les relations internationales depuis bientôt deux ans.
Des rassemblements pour demander un cessez-le-feu et des marches en soutien au peuple palestinien sont organisés régulièrement au Royaume-Uni depuis le 7 octobre. Des événements qui créent des remous au sein du Parti travailliste.
Une semaine après la démission du chef du gouvernement António Costa, l’enquête se concentre désormais sur des soupçons de « trafic d’influence », et non plus de « corruption ». Le ministère public a reconnu des erreurs. Des législatives anticipées sont convoquées le 10 mars.
Le premier ministre socialiste sortant devrait être reconduit jeudi à la tête d’une coalition des gauches en Espagne. Son projet d’amnistie des indépendantistes catalans révulse droites et extrêmes droites, qui rivalisent d’anathèmes plus ou moins crédibles. Mais pour Sánchez, gouverner ne sera pas aisé.
Les pays de l’UE continuent de faire du soutien à l’Ukraine l’une de leurs priorités stratégiques. Mais des divisions sur l’engagement budgétaire à consentir et les conséquences des positions prises au Proche-Orient par les Vingt-Sept pourraient mettre à mal ces ambitions.
À la recherche du soutien israélien face à Moscou, Volodymyr Zelensky a pris depuis le 7 octobre une position résolument pro-israélienne, quitte à se mettre à dos les pays du monde arabe qu’il avait mis des mois à convaincre.
Le premier ministre britannique Rishi Sunak remanie son gouvernement. Il évince la ministre de l’intérieur, Suella Braverman, qui déplaît au centre mais galvanise la droite. Et appelle aux affaires étrangères David Cameron, impopulaire sur toute la ligne.
La grande roue de Kyiv continue de tourner, le métro de se remplir et les couples de se marier. Mais plus près du front, c’est la guerre qui dicte le quotidien. Deux vécus que la population, qui a montré son unité depuis l’invasion, s’efforce de ne pas rendre antagonistes.
Une sixième manifestation s’est déroulée mercredi 8 novembre devant le siège du Parti socialiste, à Madrid. Toute une myriade de groupes d’extrême droite se mobilise, au moment où le socialiste vient de s’accorder avec les indépendantistes catalans, afin de garantir son investiture. Passage en revue.