La nomination de Stéphane Séjourné au Quai d’Orsay fait l’objet de vives critiques de ses adversaires à Bruxelles, à cinq mois des européennes. Il se rend à Kyiv ce samedi 13 janvier.
Signataire d’une lettre de « solidarité avec le peuple palestinien » qui lui a valu une dispute avec son grand-père installé en Israël, Vitalii explique le soutien massif des Ukrainiens à l’État hébreu par l’impossibilité de voir des oppresseurs dans les pays occidentaux qui défendent Tel-Aviv comme Kyiv.
Des dizaines de milliers de personnes tuées : s’il n’existe pas de bilan officiel du conflit engagé par Moscou, les initiatives locales ou numériques se multiplient à travers le pays pour se souvenir des civils et des militaires disparus. Un signe de la mémorialisation de la guerre en cours.
L’Ukraine a commencé l’année 2024 sous les bombes, visée ces derniers jours par des frappes russes massives. Elle s’interroge, par ailleurs, sur le futur de son armée. Pour renflouer ses rangs, une loi pourrait bientôt abaisser de 27 à 25 ans l’âge de la conscription.
Une loi datant de 1861, complétée en 1967, oblige à demander une autorisation médicale pour interrompre une grossesse de moins de 24 semaines. Son abrogation, déjà effective en Irlande du Nord, est réclamée, alors que les poursuites se multiplient contre les femmes hors délais.
Sacha et Daryna pensaient partir en camp de vacances. Ils ont été séparés de leur mère pendant un mois puis contraints de s’exiler avec elle en Russie. Comme eux, des milliers d’enfants ukrainiens sont déplacés, y compris par la force, afin d’être transformés en fervents citoyens russes.
Gestion opaque du budget, gouvernance défaillante, conflits d’intérêts, recrutements contestés : l’Office européen pour la propriété intellectuelle, qui brasse des centaines de millions d’euros, essuie bien des critiques. À tel point que des plaintes, consultées par Mediapart, ont été adressées à l’Office européen de lutte antifraude.
Condamné à huit ans de prison par contumace en Russie pour avoir pris position contre l’agression de l’Ukraine par son pays, l’auteur du best-seller « Métro 2033 », en exil en Europe, continue de dénoncer la guerre. Rencontre.
À partir du 1er janvier 2024, le Kosovo bénéficie de la libéralisation des visas dans l’espace Schengen, dont tous ses voisins des Balkans jouissent déjà depuis une quinzaine d’années. Très attendue, cette mesure pourrait créer un nouvel exode et impacter une économie chancelante.
La Russie a lancé, vendredi 29 décembre, une vaste série de frappes sur plusieurs villes ukrainiennes, dont la capitale Kyiv. Le pays de Vladimir Poutine se crispe sous l’effet de la guerre, dans laquelle elle se complaît d’autorité. La répression s’accélère, cadenasse la société, musèle les opposants. Et tout se pétrifie.
Le 20 décembre 1973, l’ETA assassine Luis Carrero Blanco, clé de voûte du régime franquiste et successeur désigné du dictateur. Cet attentat emblématique suscite encore des débats mémoriels et alimente les antagonismes politiques sur l’unité du royaume.
Au lendemain de la mort de l’ancien président de la Commission européenne, entretien avec le politiste Didier Georgakakis autour de ce qu’il nomme « le mystère du charisme de Jacques Delors » à Bruxelles.
Au sud et à l’est de l’Ukraine, dans les territoires qu’elle a conquis militairement, la Russie crée des milliers de citoyens qui n’ont aucune envie d’appartenir à la Fédération mais en sont, sur le papier, des ressortissants.
L’ancien ministre des finances allemand est mort le 26 décembre à 81 ans. Ce tenant de l’ordolibéralisme restera comme un des hommes qui ont façonné l’Europe actuelle, contribuant à ses crises économiques et politiques.
Secret des sources, droit des travailleurs des plateformes, inclusion du viol parmi les « crimes européens », réautorisation du glyphosate… Le gouvernement est intervenu ces derniers mois à Bruxelles pour affaiblir ou bloquer des textes importants. À contre-courant des positions étiquetées « progressistes » du président sur la scène bruxelloise.
Présentée comme un moyen de résoudre la grave crise démographique que connaît le pays, la réduction du nombre d’IVG est devenue une obsession des autorités.