L’ouverture de négociations pour l’adhésion de l’Ukraine à l’UE figure au menu du sommet européen qui s’ouvre jeudi à Bruxelles. Un sujet clivant, qui s’invite aussi dans la campagne des européennes. Qu’en disent les partis français ? À ce stade, le RN, Reconquête, le PCF et LFI s’y opposent.
Le premier ministre hongrois menace de mettre son veto à l’ouverture des négociations d’adhésion avec l’Ukraine. La posture n’est pas que de circonstance : un positionnement idéologique favorable à Moscou anime depuis longtemps l’homme fort de Budapest.
Poussé par Bruxelles, Kyiv a lancé un processus de recrutement de juges, et de contrôle de ceux déjà en poste. Une réforme de la Cour constitutionnelle a aussi été enclenchée. La société civile attendait ces réformes depuis 2014.
De retour au pouvoir, l’ancien premier ministre a prêté serment mercredi 13 décembre. Son équipe, multipartite, compte un tiers de femmes et sera au défi de rétablir l’État de droit, d’améliorer les relations avec Bruxelles et Kyiv, et les droits des Polonaises.
La capitale ukrainienne et sa banlieue ont été visées, mercredi 13 décembre à 3 heures du matin, par une attaque de missiles russes, la seconde en une semaine. Chaque nuit, des militaires scrutent le ciel de la ville pour protéger ses deux millions d’habitants. Reportage.
La loi d’amnistie en faveur des indépendantistes divise l’Espagne et suscite des remous jusqu’à Bruxelles. Dans un entretien à Mediapart, le sénateur communiste Hector Sánchez, proche de l’indépendantisme catalan, livre un plaidoyer, depuis la gauche critique, pour ce texte controversé.
Alors que le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, doit s’exprimer mercredi au Parlement de Strasbourg, Mediapart s’est entretenu avec l’écrivain Javier Cercas. L’auteur d’« Indépendance » tempête contre le « séparatisme » catalan et la loi d’amnistie qui divise l’Espagne. Il dénonce un texte de « convenance personnelle » qui n’a « rien à voir avec la réconciliation nationale ».
Les routiers polonais bloquent depuis un mois plusieurs passages à la frontière ukrainienne, dénonçant la « concurrence déloyale » des chauffeurs ukrainiens. Le mouvement s’est étendu à la Slovaquie et à la Hongrie, pendant qu’en Ukraine le spectre d’une pénurie plane jusqu’au front.
En Italie, le féminicide d’une étudiante de 22 ans par son ancien petit ami provoque une mobilisation sans précédent. Après l’émotion collective, reste une question : comment faire de cette tragédie le début d’un changement culturel et politique profond ?
Un an après le « Qatargate », cinq universitaires publient un livre blanc pour mieux protéger l’Union européenne des conflits d’intérêts et de la corruption. Face aux « mesures d’ajustement » de l’UE, ils plaident pour un renforcement des organes de répression.
Jan A. dénonce le retour d’un antisémitisme à visage découvert comme une césure. Bien que l’Allemagne soit encore considérée comme un « pays sûr » par le Conseil central des Juifs, ce médecin d’origine russe est rongé par la question de l’exil comme l’étaient ses deux parents avant de fuir l’Union soviétique en 1992.
Élue d’Oxford, Shaista Aziz a été parmi les premières personnes à démissionner du parti pour protester contre la position de son leader, Keir Starmer, jugée trop favorable à Israël. Elle connaît trop bien le Proche-Orient pour ne pas faire au moins ce sacrifice personnel.
Après la victoire aux dernières législatives du parti d’extrême droite de Geert Wilders qui a réclamé la fermeture des mosquées ou l’interdiction du Coran, certains musulmans ont décidé de quitter de pays. D’autres estiment que ces mesures anticonstitutionnelles ne verront jamais le jour.
Dans la ville industrielle de Velsen, à l’ouest du pays, le PVV a obtenu 30,22 % des voix aux législatives du 22 novembre. À l’intérieur de ses quartiers cernés par les usines, les habitants ont adhéré au discours anti-immigration du leader d’extrême droite.
Après de premières salves de drones sur l’Est et le Sud, Kyiv redoute de nouvelles attaques russes contre les infrastructures énergétiques, frappées plus d’un millier de fois l’hiver dernier. Le secteur de l’énergie s’y prépare en protégeant ses installations.
La victoire aux élections législatives du parti de Geert Wilders est le résultat de deux décennies de normalisation des discours xénophobes et islamophobes. Le PVV a fini par apparaître comme une option légitime au sein d’un bloc électoral orienté à droite.