Le Parlement italien a repoussé la réforme du MES, notamment la création d’un « filet de sécurité » commun pour les banques de la zone euro. Une façon pour Giorgia Meloni de montrer que la voix de l’Italie compte en Europe et, peut-être, d’extorquer des concessions sur le plan budgétaire.
En 1973, la violence politique s’exacerbe en Italie, au moment même où la révolte ouvrière change de nature et se dessine le « compromis historique ». Aucun autre pays occidental ne connaît une crise aussi multiple et profonde.
L’accord intervenu à Strasbourg marque une « révolution juridique » en Europe, selon ses partisans, pour lutter contre les violations de droits humains et autres dégâts environnementaux des entreprises. Mais le lobbying groupé de Paris et Berlin a atténué la portée du texte.
Avec près de 47 % de voix pour son parti, Aleksandar Vučić domine les élections de dimanche. L’opposition, qui avait réussi à s’unir, dénonce pressions et malversations.
La première ministre a lancé en novembre une réforme de la loi fondamentale prévoyant l’élection directe du chef du gouvernement. Revanche historique de l’extrême droite italienne, le projet ne fait pourtant pas l’unanimité dans son camp.
La gare du Midi, à Bruxelles, est le centre névralgique du réseau ferroviaire belge. C’est aussi un nœud de problèmes sociaux. Consommation de crack, augmentation du sans-abrisme, mineurs en errance, agressions… la situation, explosive, a été au cœur des débats politiques de l’été.
Les Vingt-Sept ont fini par ouvrir des négociations d’adhésion de l’Ukraine à l’UE, malgré l’opposition du premier ministre hongrois. Un geste fort pour Kyiv, mais entaché par la décision de la Commission de lâcher du lest face au virage autoritaire en Hongrie.
La Commission européenne mais aussi les États-Unis, le G7 et le Conseil de l’Europe guident Kyiv dans ses réformes en vue de rejoindre l’UE. Le Conseil européen a décidé jeudi 14 décembre d’ouvrir formellement la procédure des négociations d’adhésion.
Malgré une crise économique profonde, les trois partis au pouvoir à Berlin, libéraux, Verts et sociaux-démocrates, se sont accordés sur une politique de baisse des dépenses agressive. Une stratégie risquée sur le plan économique comme sur le plan écologique.
L’ouverture de négociations pour l’adhésion de l’Ukraine à l’UE figure au menu du sommet européen qui s’ouvre jeudi à Bruxelles. Un sujet clivant, qui s’invite aussi dans la campagne des européennes. Qu’en disent les partis français ? À ce stade, le RN, Reconquête, le PCF et LFI s’y opposent.
Le premier ministre hongrois menace de mettre son veto à l’ouverture des négociations d’adhésion avec l’Ukraine. La posture n’est pas que de circonstance : un positionnement idéologique favorable à Moscou anime depuis longtemps l’homme fort de Budapest.
Poussé par Bruxelles, Kyiv a lancé un processus de recrutement de juges, et de contrôle de ceux déjà en poste. Une réforme de la Cour constitutionnelle a aussi été enclenchée. La société civile attendait ces réformes depuis 2014.
De retour au pouvoir, l’ancien premier ministre a prêté serment mercredi 13 décembre. Son équipe, multipartite, compte un tiers de femmes et sera au défi de rétablir l’État de droit, d’améliorer les relations avec Bruxelles et Kyiv, et les droits des Polonaises.
La capitale ukrainienne et sa banlieue ont été visées, mercredi 13 décembre à 3 heures du matin, par une attaque de missiles russes, la seconde en une semaine. Chaque nuit, des militaires scrutent le ciel de la ville pour protéger ses deux millions d’habitants. Reportage.
La loi d’amnistie en faveur des indépendantistes divise l’Espagne et suscite des remous jusqu’à Bruxelles. Dans un entretien à Mediapart, le sénateur communiste Hector Sánchez, proche de l’indépendantisme catalan, livre un plaidoyer, depuis la gauche critique, pour ce texte controversé.
Alors que le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, doit s’exprimer mercredi au Parlement de Strasbourg, Mediapart s’est entretenu avec l’écrivain Javier Cercas. L’auteur d’« Indépendance » tempête contre le « séparatisme » catalan et la loi d’amnistie qui divise l’Espagne. Il dénonce un texte de « convenance personnelle » qui n’a « rien à voir avec la réconciliation nationale ».