Depuis le début du conflit entre l’Ukraine et la Russie, le chef du service de psychiatrie de l’hôpital de Lviv a soigné des milliers de patients atteints de troubles psychiques. Il donne à voir l’immense défi qui attend les prochaines générations marquées par la violence.
Début juillet, la situation se complique pour l’armée de Kyiv. Les progressions constatées sont très inférieures aux attentes des analystes et des opinions publiques. Les pays occidentaux se mettent à douter de la victoire contre la Russie. Troisième partie de notre récit de la guerre durant l’été 2023.
Le Parti socialiste et la gauche radicale au pouvoir à Madrid s’entendent sur la reconnaissance de l’État palestinien. Mais Podemos fait pression sur les socialistes pour durcir les critiques du gouvernement vis-à-vis de Benyamin Nétanyahou, tandis que la droite s’inquiète d’un « antisémitisme » de l’exécutif.
Plus de cent mille personnes ont fui leur terre, passée en septembre sous le contrôle de l’Azerbaïdjan. En Arménie, où elles ont trouvé refuge, la population et les associations se mobilisent. Le gouvernement a mis en place une allocation spécifique.
Le terroriste tunisien qui a tué deux personnes à Bruxelles avait fait l’objet à l’été 2022 d’une demande d’extradition de son pays d’origine ignorée par la justice belge. Le ministre de la justice a démissionné.
Les dirigeants des Vingt-Sept ont discuté mardi du conflit entre Israël et le Hamas, tentant de faire oublier leurs désaccords. En particulier après les remous suscités par la visite d’Ursula von der Leyen en Israël. La confusion des derniers jours prouve que le projet d’une « commission géopolitique » a vécu.
Près de 10 ans après les percées de Syriza en Grèce et Podemos en Espagne, que reste-t-il des ascensions électorales à la gauche de la social-démocratie ? Un ressac dramatique, qui épargne encore la France mais interroge les stratégies poursuivies et la crédibilité d’une voie électorale vers le changement social.
La condamnation récente à perpétuité de deux néofascistes dans l’affaire de l’attentat de la gare de Bologne en 1980 provoque l’embarras de l’équipe de Giorgia Meloni qui voudrait réécrire l’histoire. Un ministre et une députée Fratelli d’Italia gravitent dans l’entourage des ex-terroristes.
La coalition centriste et pro-européenne, menée par l’ancien ministre Donald Tusk, a remporté dimanche les élections législatives, mettant fin à huit ans de règne des nationaux-conservateurs du PiS. Un tournant pour le pays.
L’opposition centriste pro-européenne a remporté la majorité parlementaire dimanche en Pologne, selon les sondages à la sortie des urnes, lors de législatives jugées cruciales pour l’avenir du pays et ses relations avec Kiev. Elle bat les populistes nationalistes au pouvoir et l’extrême droite réunis.
Les Polonais voteront ce dimanche pour élire leurs parlementaires. Les journalistes et de nombreux acteurs de la société civile redoutent un troisième mandat des nationaux-conservateurs, vu le sort que ceux-ci réservent depuis huit ans aux médias et aux ONG.
Les petites communes de l’est de la Pologne ont été choyées par les nationaux conservateurs du PiS au pouvoir depuis 2015, et comptent bien leur renouveler leur confiance lors des législatives du 15 octobre.
Pendant les cinq jours de sa conférence annuelle à Liverpool, la gauche travailliste a oscillé entre un optimisme à brider malgré des sondages favorables, et des idées à étoffer. Keir Starmer, le leader du parti, peine encore à susciter l’enthousiasme.
La droite ultraconservatrice du PiS, qui a multiplié les attaques envers l’État de droit depuis son arrivée au pouvoir en 2015, pourrait voir son hégémonie remise en cause à l’issue des législatives du 15 octobre. L’opposition emmenée par l’ancien premier ministre Donald Tusk est en embuscade.
Les résultats des scrutins de dimanche en Bavière et en Hesse le montrent : la République fédérale n’est plus épargnée par la progression rapide de l’extrême droite. Mais les conservateurs de la CDU/CSU sont plus que jamais divisés sur l’attitude à adopter.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le pays, qui ambitionne de posséder l’« armée la plus puissante d’Europe », s’est lancé dans une frénésie d’achats militaires, à coup de dizaines de milliards. L’opposition n’est pas foncièrement contre, mais elle critique la méthode.