Trois semaines après l’offensive de l’Azerbaïdjan sur leur territoire, plus de 100 000 personnes ont trouvé refuge en Arménie. Déboussolés, les réfugiés s’interrogent sur leur avenir.
Alors que la ministre des affaires étrangères Catherine Colonna se rend en Arménie, entretien avec l’historien Vincent Duclert, qui voit dans la situation au Haut-Karabagh non pas une guerre entre nations mais la poursuite d’un « génocide sans fin ».
Désigné commissaire au climat par l’exécutif européen, le conservateur néerlandais Wopke Hoekstra a tenté lundi 2 octobre de vendre sa nomination auprès des eurodéputés. Cet ancien salarié de Shell et de McKinsey a déclaré être « l’ange gardien des classes moyennes » et a esquivé les questions sur d’éventuels conflits d’intérêts.
Presque toute la population de l’enclave arménienne en Azerbaïdjan a fui, plutôt que de vivre (ou périr) sous la férule de l’autocrate Ilham Aliyev. L’Arménie est mise au défi de l’accueil de plus de 100 000 réfugiés.
En visite à Kyiv, le ministre français des armées a assuré que la guerre en Ukraine offrait des « opportunités » pour les industries françaises de défense. Loin d’être anecdotique, cette sortie illustre un changement plus global d’approche des soutiens militaires de l’Ukraine.
Des élections législatives anticipées, samedi 30 septembre, pourraient consacrer le grand retour de Robert Fico, qui s’inscrit dans la ligne de Viktor Orbán. Est ou Ouest, Ukraine ou Russie, démocratie ou brutalité politique divisent et parfois inquiètent l’électorat.
Un policier albanais et trois assaillants serbes tués : le bilan des violences du dimanche 24 septembre, dans le nord du Kosovo, est élevé, mais le scénario très flou. Alors que Pristina et Belgrade s’accusent mutuellement, les Occidentaux peinent à faire redescendre la pression.
Victime de viols de soldats russes, un crime de guerre, mais également accusée d’avoir collaboré avec l’ennemi, Anna, une habitante de Boutcha en Ukraine, se retrouve piégée entre deux quêtes de justice.
Ce qui se déroule actuellement au Haut-Karabagh renvoie aux bouleversements géopolitiques liés à la guerre en Ukraine mais aussi aux spectres d’un passé génocidaire. Entretien avec l’historienne Taline Ter Minassian.
Lorsqu’en juin l’Ukraine lance une contre-offensive attendue, celle-ci ne montre que peu d’effets, et le doute s’installe parmi ses alliés. Deuxième volet du récit de la guerre en Ukraine durant l’été 2023, sur le champ de bataille mais aussi dans les esprits.
Avant même de tenter d’être investi chef du gouvernement la semaine prochaine, le conservateur Feijóo tient un meeting dimanche à Madrid pour dénoncer les discussions en cours entre son adversaire socialiste et les indépendantistes catalans. Un aveu de faiblesse, juge la gauche.
L’offensive éclair menée par l’Azerbaïdjan au Haut-Karabagh, profitant du laisser-faire de Moscou dans le contexte de la guerre en Ukraine et du soutien de la Turquie, laisse un goût amer aux Arméniens.
La Pologne, important soutien militaire de l’Ukraine, a annoncé mercredi soir qu’elle ne fournissait plus d’armes à Kyiv. Les tensions sont de plus en plus vives entre les deux alliés, notamment sur la question des exportations de céréales ukrainiennes, accusées de déstabiliser le marché intérieur polonais.
Un cessez-le-feu a été annoncé mercredi par les autorités azerbaïdjanaises après leur offensive dans le Haut-Karabagh. Des négociations doivent avoir lieu, mais il semble que les séparatistes arméniens de l’enclave soient les grands perdants de la nouvelle donne, l’Arménie et Moscou ne les ayant pas soutenus.
Keir Starmer a rencontré mardi Emmanuel Macron à l’occasion d’une tournée internationale où il a répété son ambition de négocier un « meilleur Brexit » s’il est élu. Le successeur de Jeremy Corbyn à la tête du Labour propose un agenda peu transformateur.
L’État du Caucase justifie le lancement d’« opérations antiterroristes » par la mort de six Azerbaïdjanais dans l’explosion de mines sur un chantier routier. La France demande la convocation en urgence d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies.