En 2011, à la suite de la mort d’un jeune homme noir victime de la police, l’Angleterre fut secouée par des soulèvements. L’effet de panique dans les médias, le discours féroce du gouvernement Cameron, le refus général de comprendre méritent retour et réflexion.
Au cours des quinze derniers mois, une centaine de femmes ont été poursuivies pour leur opposition à l’invasion de l’Ukraine lancée par le Kremlin. Elles font face à une justice extrêmement sévère, sur fond de dénonciations de plus en plus fréquentes.
Les Spartiates, formation d’extrême droite, ont terminé dimanche en cinquième position des législatives, remportant douze sièges au Parlement grec. Retour sur le succès de ce parti héritier d’Aube dorée avec le journaliste grec Dimitris Psarras, spécialiste des extrêmes droites en Grèce.
Deux jours après la spectaculaire marche des paramilitaires du groupe Wagner vers Moscou, la Russie vit dans un étrange entre-deux, que l’intervention de Vladimir Poutine lundi soir n’a pas dissipé. L’incertitude demeure sur le sort d’Evgueni Prigojine et de ses troupes.
Après la frayeur provoquée par la rébellion avortée du chef du groupe Wagner Evgueni Prigojine menaçant de marcher sur Moscou, la vie a très vite repris son cours dans la capitale russe. Mais chacun y va de son appréciation sur une situation incertaine. Reportage.
Mediapart révèle que des membres de la famille proche de personnalités russes sous sanctions, dont le porte-parole de Vladimir Poutine Dmitri Peskov, continuent de profiter de leurs villas de luxe en France, qui n’ont pas été gelées par Bercy.
Si, dans les coulisses, les consultations entre dirigeants occidentaux vont bon train, les pays expliquent suivre « la situation de près », sans prendre position. Samedi, Vladimir Poutine s’est entretenu avec son homologue turc Recep Tayyip Erdoğan. En Ukraine, les dirigeants mettent en avant leur unité face à la discorde russe.
Après des mois de diatribes et de bras de fer, Prigojine est passé aux actes vendredi soir. Les mercenaires ont pris possession de Rostov-sur-le-Don et de Voronej samedi matin, et leurs colonnes remonteraient vers Moscou. L’affrontement, pour l’instant limité à des attaques aériennes, semble inévitable.
Le fondateur ultranationaliste du groupe paramilitaire Wagner, âgé de 62 ans, veut renverser le commandement militaire russe. Avant d’être l’homme des basses œuvres du Kremlin, celui qu’on surnomme le « cuisinier de Poutine » a passé neuf ans en prison et débuté dans la restauration.
Dans une allocution prononcée samedi matin, le président russe a dénoncé, sans nommer son initiateur, la « rébellion armée » menée par Evgueni Prigojine. Une « trahison », selon lui. Le chef du Kremlin a appelé les miliciens de Wagner à se rendre.
Pour l’écrivain et philosophe Michel Eltchaninoff, auteur de « Dans la tête de Vladimir Poutine », le fondateur de Wagner a franchi un pas supplémentaire en remettant en cause le récit poutinien de la guerre en Ukraine. Prigojine fait également appel au peuple en tenant un discours anti-élites. Entretien.
Dans sa première intervention depuis sa rébellion de samedi, le chef de Wagner a affirmé lundi qu’il voulait sauver sa milice. « Nous avons montré une master class de ce que le 24 février 2022 aurait pu être », a dit Evgueni Prigojine, établissant une comparaison entre la guerre d’agression en Ukraine et la marche sur Moscou de ses mercenaires.
Les huit syndicats français ont accueilli mardi leurs homologues ukrainiens à Paris. L’occasion pour eux de redire leur soutien indéfectible et unanime à la population ukrainienne contre l’invasion russe. Mais aussi d’alerter sur la fragilisation du droit du travail en Ukraine.
Après des mois de tensions entre Rome et Paris, la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni s’est finalement rendue à l’Élysée mardi pour échanger avec Emmanuel Macron. Au-delà des postures, les intérêts communs des deux dirigeants sont nombreux, y compris sur les migrations.
Le naufrage d’un navire transportant près de 700 personnes a frappé l’opinion européenne. Au fil des jours, des informations mettent en cause les garde-côtes grecs et l’agence européenne Frontex. Le drame met en lumière les failles de la politique migratoire de la droite grecque.
Alexeï Navalny, 47 ans, déjà condamné à une peine de neuf ans de prison pour « fraude », est jugé à partir de ce lundi, accusé d’avoir « réhabilité l’idéologie nazie ».