Le sujet est longtemps resté tabou. Alors que des dizaines de femmes sont assassinées chaque année dans les Balkans, souvent par leurs partenaires ou anciens partenaires, une vague de révolte et d’indignation secoue la région, de la Bosnie-Herzégovine à la Bulgarie, en passant par le Kosovo et la Serbie.
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AuAu mois d’août dernier, des milliers de personnes ont battu le pavé des rues de Sarajevo, de Mostar et de Zenica pour dire « non à la violence » et rappeler que « le silence vaut approbation ». La mobilisation a gagné Banja Luka, la capitale de la Republika Srpska, « l’entité serbe » d’une Bosnie-Herzégovine toujours divisée. La colère unanimement partagée a même contraint les différentes autorités bosniennes à se mettre pour une fois d’accord en décrétant un jour de deuil à l’échelle de tout le pays.