Dans son dernier livre, l’historien Serhii Plokhy décrit les chemins contradictoires pris par la Russie et l’Ukraine tout au long des années 1990 et 2000, et remet en perspective le conflit qui bouleverse l’Europe et les relations internationales depuis bientôt deux ans.
Des rassemblements pour demander un cessez-le-feu et des marches en soutien au peuple palestinien sont organisés régulièrement au Royaume-Uni depuis le 7 octobre. Des événements qui créent des remous au sein du Parti travailliste.
Une semaine après la démission du chef du gouvernement António Costa, l’enquête se concentre désormais sur des soupçons de « trafic d’influence », et non plus de « corruption ». Le ministère public a reconnu des erreurs. Des législatives anticipées sont convoquées le 10 mars.
Le premier ministre socialiste sortant devrait être reconduit jeudi à la tête d’une coalition des gauches en Espagne. Son projet d’amnistie des indépendantistes catalans révulse droites et extrêmes droites, qui rivalisent d’anathèmes plus ou moins crédibles. Mais pour Sánchez, gouverner ne sera pas aisé.
Les pays de l’UE continuent de faire du soutien à l’Ukraine l’une de leurs priorités stratégiques. Mais des divisions sur l’engagement budgétaire à consentir et les conséquences des positions prises au Proche-Orient par les Vingt-Sept pourraient mettre à mal ces ambitions.
À la recherche du soutien israélien face à Moscou, Volodymyr Zelensky a pris depuis le 7 octobre une position résolument pro-israélienne, quitte à se mettre à dos les pays du monde arabe qu’il avait mis des mois à convaincre.
Le premier ministre britannique Rishi Sunak remanie son gouvernement. Il évince la ministre de l’intérieur, Suella Braverman, qui déplaît au centre mais galvanise la droite. Et appelle aux affaires étrangères David Cameron, impopulaire sur toute la ligne.
La grande roue de Kyiv continue de tourner, le métro de se remplir et les couples de se marier. Mais plus près du front, c’est la guerre qui dicte le quotidien. Deux vécus que la population, qui a montré son unité depuis l’invasion, s’efforce de ne pas rendre antagonistes.
Une sixième manifestation s’est déroulée mercredi 8 novembre devant le siège du Parti socialiste, à Madrid. Toute une myriade de groupes d’extrême droite se mobilise, au moment où le socialiste vient de s’accorder avec les indépendantistes catalans, afin de garantir son investiture. Passage en revue.
Le départ du socialiste António Costa devrait ouvrir la voie à des législatives anticipées. Le Portugais, qui se dit innocent, est notamment mis en cause dans une affaire d’attribution de concessions d’exploration de lithium. La social-démocratie européenne perd l’une de ses figures.
Le gouvernement italien mène une politique néolibérale classique, fondée sur les baisses d’impôts qui creusent le déficit public du pays. Désormais sous la pression des marchés, la première ministre, Giorgia Meloni, s’efforce de ne pas déplaire aux investisseurs internationaux.
Le 31 décembre 2023, l’équivalent italien du RSA , supprimé pendant l’été pour la plupart des bénéficiaires, disparaîtra définitivement. Reportage à Pescara, dans le centre-sud du pays, où la mairie a mis en place une politique de substitution.
Soutien inconditionnel d’Israël, le gouvernement allemand craint les dérapages dans la rue et renforce sa lutte contre des actes antisémites en forte augmentation. Les conservateurs et l’extrême droite y voient aussi l’occasion de fermer la porte aux immigrés originaires de pays musulmans.
De l’affirmation du droit d’Israël à se défendre à la dénonciation de « crimes de guerre », les gauches européennes sont divisées sur la réponse à apporter à la guerre en cours, et davantage que lors de l’offensive russe en Ukraine. Tour d’horizon des débats dans six pays d’Europe occidentale.
La participation d’athlètes russes et bélarusses aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris, même sous une bannière neutre, inquiète les sportifs ukrainiens. « On ne veut pas jouer contre eux », résume auprès de Mediapart un joueur de volley assis.
Keir Starmer, chef des travaillistes, est accusé par un nombre croissant de membres et d’élus de son parti d’avoir fait preuve d’une maladresse grave dans son analyse de la situation au Proche-Orient.