Troisième volet de notre série d’entretiens sur le premier anniversaire de l’agression russe en Ukraine, avec Sophie Lambroschini, chercheuse au Centre Marc Bloch de Berlin et experte de la Russie et de l’Ukraine contemporaines.
Florissantes depuis 2014, les organisations de défense des droits humains se mobilisent depuis le 24 février 2022 pour enquêter sur les exactions commises par les forces de Moscou. Rencontre à Kyiv avec ces militants qui épaulent des autorités dépassées par l’ampleur de la tâche.
Deuxième volet de notre série d’entretiens autour du premier anniversaire de l’agression russe contre l’Ukraine, avec Catherine Gousseff, historienne, autrice de « L’Exil russe. La fabrique du réfugié apatride ».
Avant l’invasion de l’Ukraine, Maria n’aurait jamais imaginé que son mari, Vania, 46 ans, s’engagerait dans l’armée russe pour aller combattre sur le front. Après son retour de l’enfer des tranchées pour une permission, elle n’a pas plus réussi à le retenir.
En mars 2022, le géant de la bière néerlandais avait annoncé quitter la Russie, admettant que la possession d’une filiale dans ce pays n’était plus « durable ou viable ». En 2022, il a pourtant lancé 61 nouveaux produits sur ce marché, avec « la conviction que tout est possible ».
Depuis un an, des dizaines de milliers d’enfants ont été déplacés dans les régions occupées et déportés en Russie. Grâce à la directrice de leur école, une quinzaine d’enfants de Novopetrivka, dans la région de Mykolaïv, dans le sud du pays, en ont réchappé. Sans pour autant rentrer chez eux.
À l’occasion du premier anniversaire de l’attaque russe, le président états-unien s’est rendu dans la capitale ukrainienne pendant quelques heures. Il a promis une aide militaire additionnelle de 500 millions de dollars. Les États-Unis avaient averti la Russie de ce déplacement, a affirmé la Maison Blanche.
Premier volet de notre série d’entretiens vidéo sur le premier anniversaire de l’agression russe en Ukraine. Rencontre avec Ioulia Shukan, chercheuse en sociologie politique, maîtresse de conférences en études slaves et autrice de « Génération Maïdan. Aux origines de la résistance ukrainienne ».
Depuis le début de la guerre, le président russe brandit à intervalles réguliers la menace nucléaire. Sans que cela n’ait influencé, pour l’heure, le comportement des alliés de l’Ukraine.
Entre les hommes envoyés au front, les familles déplacées et les bénévoles mobilisés, tout le monde dans le pays est percuté par la guerre. Confrontés à la mort, les Ukrainiens reconsidèrent leurs priorités et les histoires de mariages et de naissances racontent une société recentrée sur l’essentiel : l’amour, la famille et les proches.
Avant la guerre en Ukraine, les échanges étaient nombreux entre l’enclave russe au bord de la mer Baltique et ses deux pays voisins, la Pologne et la Lituanie. Aujourd’hui, les habitants se sentent isolés.
Au bout d’un an de guerre, le front s’est stabilisé. Ni la Russie ni l’Ukraine ne sont en mesure de remporter la victoire. Mais ce n’est pas ce qui va freiner Vladimir Poutine. Fort du soutien des hommes du Kremlin, il prépare les Russes à une guerre longue, très longue.
Contrairement aux attentes des Occidentaux, l’économie russe a réussi à faire face au choc de la première année de guerre grâce à un excédent courant gigantesque. Désormais, la question centrale est celle de sa militarisation complète.
Depuis l’attaque du pont de Crimée, le dictateur russe fait feu de tout bois pour donner des gages à ses supporteurs ultranationalistes. Malgré la violence de sa réponse, qui frappe la population ukrainienne, et la confiance qu’il feint d’afficher, Poutine doit faire face à un début de fronde.