Entreprises et Personnel, réseau associatif de DRH des grands groupes, vient de publier sa note pour 2012-2013, intitulée L’austérité aujourd’hui, l’emploi demain ? Décryptage avec son directeur d'études, Jean-Paul Basilien.
Faut-il revenir aux nationalisations de 1981 pour sauver des emplois, à l'heure où le chômage explose et les plans sociaux tombent en cascade ? Dans les entreprises menacées de fermetures, les leaders syndicaux, à contre-courant de leurs centrales, rêvent de voir l'État reprendre le flambeau. Le gouvernement ne l'envisage pas une seconde.
À PSA-Aulnay, la lutte contre les 3 000 licenciements annoncés pour 2014 mobilise tous les syndicats, y compris le syndicat « maison », le SIA, au passé sulfureux de syndicat jaune, casseur de cégétistes. Sans pour autant se teinter de rouge, l’organisation syndicale rejoint cette fois l'intersyndicale.
Promesse de Hollande, les 150.000 « emplois d'avenir » arriveront plus vite que prévu, dès novembre. L'opposition et certains acteurs de l'insertion redoutent que ce nouveau dispositif soit peu novateur, par rapport aux, certes plus précaires, « contrats uniques d'insertion » lancés en 2010.
La grande conférence sociale consacre une table ronde à l’égalité professionnelle. Malgré un consensus apparent et la profusion de lois sur le sujet, les inégalités hommes-femmes sont à peu de choses près les mêmes depuis trente ans. Différences salariales, temps partiel, parité, discriminations...
330 kilomètres en dix jours : les métallos de l'aciérie de Florange sont épuisés. Mais ils ont réussi l'essentiel : alerter sur la fermeture des derniers hauts-fourneaux de Lorraine.
Rattrapé par l'affaire Guérini entre autres, le « vice-roi » de Marseille, Elie-Claude Argy, a été remplacé à la tête de FO Territoriaux, syndicat ultra majoritaire. Son successeur, Patrick Rué, promet des changements, mais le système FO reste bien ancré. Une enquête en deux volets de Jean-François Poupelin (le Ravi) et Louise Fessard (Mediapart). Deuxième partie.
Rattrapé par l'affaire Guérini entre autres, le « vice-roi » de Marseille, Elie-Claude Argy, a été remplacé à la tête de FO Territoriaux, syndicat ultamajoritaire. Son successeur, Patrick Rué, promet des changements, mais le système FO reste bien ancré. Une enquête en deux volets de Jean-François Poupelin (le Ravi) et Louise Fessard (Mediapart). Première partie : la cogestion.
« Les Français ne travaillent pas assez. » « Il faut supprimer les 35 heures. » « Il y a trop de charges en France. » « Il faut instaurer une TVA sociale comme en Allemagne. » A entendre la majorité, notre pays a besoin d'un grand ménage social. Mais ces arguments, serinés depuis une décennie, ne sont pas toujours pertinents.
Présenté comme la solution pour sauvegarder les emplois, le chômage partiel se révèle relativement inefficace. Au mieux, il retarde les licenciements. Au pire, c'est un levier pour bénéficier de subventions publiques. Les contrôles sont rares, le suivi inexistant. Enquête à l'usine General Motors de Strasbourg.
Les salariés de LyondellBasell bloquent depuis le 27 septembre le complexe pétrochimique de Berre-l'Etang, pour protester contre la fermeture de la raffinerie. Quelque 370 emplois vont disparaître mais, pour les salariés, c'est l'ensemble du site et ses 1300 emplois qui sont à terme menacés. Une catastrophe pour la région.
Jean-Paul Teissonnière, avocat du syndicat Sud qui a déposé plainte au pénal contre France Télécom et ses anciens dirigeants, s'inquiète. Selon lui, l'enquête en cours risque d'être limitée et seuls quelques responsables locaux pourraient être poursuivis.
Un employé de France Télécom-Orange s'est tué mardi près de son ancien lieu de travail, à Mérignac (Gironde). Il avait subi plusieurs mutations forcées sous l'ère Lombard, l'ancien PDG. Le malaise social reste profond dans le groupe dirigé désormais par Stéphane Richard. Explications et entretien vidéo avec Yves Minguy, de l'association «Les Blessés de Next».
Avec la révolution, les 20.000 salariés des «call center» tunisiens, qui travaillent essentiellement pour la France, commencent à bouger. Les employés de Téléperformance, bardés de diplômes et souvent là faute de mieux, rêvent d'être mieux payés ou de lancer leur entreprise. Mais ils ne font pas grève: eux aussi ont peur des délocalisations. Reportage.