À PSA-Aulnay, la lutte contre les 3 000 licenciements annoncés pour 2014 mobilise tous les syndicats, y compris le syndicat « maison », le SIA, au passé sulfureux de syndicat jaune, casseur de cégétistes. Sans pour autant se teinter de rouge, l’organisation syndicale rejoint cette fois l'intersyndicale.
Promesse de Hollande, les 150.000 « emplois d'avenir » arriveront plus vite que prévu, dès novembre. L'opposition et certains acteurs de l'insertion redoutent que ce nouveau dispositif soit peu novateur, par rapport aux, certes plus précaires, « contrats uniques d'insertion » lancés en 2010.
La grande conférence sociale consacre une table ronde à l’égalité professionnelle. Malgré un consensus apparent et la profusion de lois sur le sujet, les inégalités hommes-femmes sont à peu de choses près les mêmes depuis trente ans. Différences salariales, temps partiel, parité, discriminations...
330 kilomètres en dix jours : les métallos de l'aciérie de Florange sont épuisés. Mais ils ont réussi l'essentiel : alerter sur la fermeture des derniers hauts-fourneaux de Lorraine.
Rattrapé par l'affaire Guérini entre autres, le « vice-roi » de Marseille, Elie-Claude Argy, a été remplacé à la tête de FO Territoriaux, syndicat ultra majoritaire. Son successeur, Patrick Rué, promet des changements, mais le système FO reste bien ancré. Une enquête en deux volets de Jean-François Poupelin (le Ravi) et Louise Fessard (Mediapart). Deuxième partie.
Rattrapé par l'affaire Guérini entre autres, le « vice-roi » de Marseille, Elie-Claude Argy, a été remplacé à la tête de FO Territoriaux, syndicat ultamajoritaire. Son successeur, Patrick Rué, promet des changements, mais le système FO reste bien ancré. Une enquête en deux volets de Jean-François Poupelin (le Ravi) et Louise Fessard (Mediapart). Première partie : la cogestion.
« Les Français ne travaillent pas assez. » « Il faut supprimer les 35 heures. » « Il y a trop de charges en France. » « Il faut instaurer une TVA sociale comme en Allemagne. » A entendre la majorité, notre pays a besoin d'un grand ménage social. Mais ces arguments, serinés depuis une décennie, ne sont pas toujours pertinents.
Présenté comme la solution pour sauvegarder les emplois, le chômage partiel se révèle relativement inefficace. Au mieux, il retarde les licenciements. Au pire, c'est un levier pour bénéficier de subventions publiques. Les contrôles sont rares, le suivi inexistant. Enquête à l'usine General Motors de Strasbourg.
Les salariés de LyondellBasell bloquent depuis le 27 septembre le complexe pétrochimique de Berre-l'Etang, pour protester contre la fermeture de la raffinerie. Quelque 370 emplois vont disparaître mais, pour les salariés, c'est l'ensemble du site et ses 1300 emplois qui sont à terme menacés. Une catastrophe pour la région.
Avec la révolution, les 20.000 salariés des «call center» tunisiens, qui travaillent essentiellement pour la France, commencent à bouger. Les employés de Téléperformance, bardés de diplômes et souvent là faute de mieux, rêvent d'être mieux payés ou de lancer leur entreprise. Mais ils ne font pas grève: eux aussi ont peur des délocalisations. Reportage.
C'est le portrait d'une génération de «travailleurs jetables après usage» que propose le documentaire de Marc Petitjean, Tokyo freeters, programmé sur Arte mardi pour une soirée sur «une jeunesse qui réinvente la désobéissance».
Filmer un syndicat «en verticale, des pieds à la tête». C'était l'ambition du réalisateur de Tous ensemble, dont Mediapart vous propose de longs extraits inédits. Et s'il a suivi de près les conflits sociaux de Goodyear, Molex, Total et Continental, Eric Guéret a même eu l'autorisation de filmer le saint des saints, le bureau confédéral de la CGT.
Dans la plus grande discrétion, comme le montre une circulaire dont Mediapart a pris connaissance, le ministère du travail promeut la discrimination positive à l'égard des enfants de harkis. Une enquête de Mathilde Goanec.
Pour accompagner ses incessantes restructurations, La Poste donne de bien curieux conseils à ses cadres et propose d'effarantes formations. Avec un slogan: «Qui refuse le changement creuse sa propre tombe». Depuis des mois, syndicats et médecins du travail alertent sur l'«épuisement» des salariés de l'entreprise publique. Sud évoque un «deuxième France Télécom». Enquête.
Le projet de cession partielle par Orange de sa division cinéma à Canal+ soulève d'autant plus d'interrogations que la chaîne cryptée pourrait être à la veille d'une introduction en Bourse et que son PDG rêve d'une entrée de France Télécom à son capital.