Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Après le jugement condamnant Marine Le Pen, une grande partie de la classe politique française s’offusque du fait que des juges puissent rendre inéligible un élu. François Bayrou, ancien chantre de la moralisation de la vie publique, est aujourd’hui le principal avocat des privilèges de sa classe.
Mediapart a pu consulter le rapport d’inspection que le gouvernement Bayrou refuse de rendre public sur cet établissement catholique sous contrat, toujours soutenu et subventionné. Ses conclusions dénoncent des pratiques totalement hors des clous.
Une enquête judiciaire sur les montages financiers de l’oligarque Suleyman Kerimov, proche de Vladimir Poutine, éclabousse l’avocat fiscaliste Frédéric Moréas. Ce dernier travaille depuis huit ans avec la belle-fille du président de la République.
Les « Sages » ont examiné une question prioritaire de constitutionnalité déposée par un élu local qui conteste sa révocation à la suite d’une condamnation. L’affaire, mise en délibéré au 28 mars, pourrait donner des arguments à Marine Le Pen, dont le sort judiciaire sera tranché trois jours plus tard.
L’élue du Pas-de-Calais avait dans un premier temps été suspendue six mois par son parti à la suite des révélations de Mediapart sur un mauvais usage de ses frais de mandat.
Les bureaux du maire de Nice ont été perquisitionnés mardi 18 mars dans le cadre d’une enquête judiciaire ouverte à la suite de révélations de Mediapart sur les cadeaux que le « sculpteur des stars », par ailleurs largement promu dans sa ville, lui a offerts.
Après la publication d’une représentation antisémite de l’animateur, LFI rechigne à s’exprimer sur les responsabilités internes de cette campagne. La députée Sophia Chikirou, qui supervise la communication du mouvement, renvoie la patate chaude au coordinateur national, Manuel Bompard, qui ne répond pas.
Lorsqu’il présidait le département des Pyrénées-Atlantiques, le premier ministre a accordé, au bas mot, 1 million de francs de subventions à l’établissement privé à la fin des années 1990. Notre-Dame-de-Bétharram faisait pourtant déjà face à des affaires de violences, dont l’élu était parfaitement informé.
Tandis que la députée mise sur une décision du Conseil constitutionnel pour limiter la peine d’inéligibilité qui la menace, le nouveau président de l’institution – désigné grâce au RN – assume la rhétorique de l’extrême droite contre le « gouvernement des juges ».
L’ancien élève qui a eu le tympan perforé alors qu’il avait 14 ans s’exprime pour la première fois. Il souhaite « faire péter la prescription » et dénonce l’attitude de tous les responsables qui ont « couvert » cet établissement et ses méthodes.
Tandis que la mobilisation à Bétharram a poussé la congrégation à reconnaître sa « responsabilité » dans les « souffrances » des victimes, des voix s’élèvent pour mettre en cause d’autres établissements catholiques. Dans le Sud-Ouest d’abord, puis ailleurs en France.
Alors que la justice enquête toujours sur la dette abyssale laissée par la structure organisatrice de l’ex-Grand Prix de France que présidait Christian Estrosi, une énième curieuse dépense vient d’être exhumée. À l’été 2022, un contrat à 550 000 dollars a été passé pour étudier un projet de circuit à Nice. Même le conseil d’administration n’était pas informé.
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Depuis deux ans et demi, la commission de contrôle de l’élection présidentielle refuse de transmettre les documents relatifs à la censure d’articles de Mediapart en 2022. Après une longue bataille administrative, le Conseil d’État vient de nous donner raison dans un arrêt à la portée importante pour la liberté d’information.
L’agence nationale refusait de communiquer à Mediapart les contrats liés aux commandes de masques pendant la crise de sanitaire en se retranchant derrière le « secret des affaires ». La CADA vient de lui donner tort.
Lucio Urtubia est décédé le 18 juillet à Paris à l’âge de 89 ans. Après avoir fui le franquisme, ce militant libertaire, maçon le jour, a consacré ses nuits et week-end à confectionner des faux papiers et documents bancaires pour aider les peuples opprimés.
L’annonce du procès à venir du maire de Tarbes n’a pas été relayée par la presse locale. Un choix que le chef de La Nouvelle République des Pyrénées a justifié en indiquant que l’information, révélée par Mediapart, était fausse. Il a menti. Quand nous l’avons appelé, le journaliste, dont la fille est numéro 2 sur la liste du maire sortant, a avoué qu’il n’avait même pas lu notre article.
L'Institut supérieur de commerce international de Dunkerque - Côte d’Opale et le site « Paradis fiscaux et judiciaires » organisent le 21 mars un colloque sur les paradis fiscaux à l'Assemblée nationale.