Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Agressé sexuellement par le père Carricart, Antoine rappelle le contexte d’« omerta » dans lequel l’enquête pour viols contre le directeur de Notre-Dame-de-Bétharram s’est déroulée à partir de 1998. Il s’étonne encore que le religieux ait pu rapidement recouvrer la liberté pour échapper à la justice.
Les policiers qui enquêtent sur l’opération « Sauver Sarko » en marge de l’affaire libyenne ont mis la main sur de curieux messages WhatsApp entre la femme de Nicolas Sarkozy et le garde des Sceaux Gérald Darmanin, quand celui-ci était ministre de l’intérieur.
Le gendarme chargé de l’enquête contre l’ancien directeur de Notre-Dame-de-Bétharram a révélé l’intervention de François Bayrou dans la procédure judiciaire. Si l’actuel premier ministre dénonce des « fantasmes », le juge de l’époque estime la version de ce militaire « parfaitement crédible » auprès de Mediapart. L’avocat d’une des victimes a saisi la justice sur une possible « entrave ».
Ancien conseiller à l’Élysée, Frank Supplisson a été condamné pour la reprise frauduleuse d’une usine à Annecy, et placé en détention. L’affaire a eu de lourdes conséquences sur des ouvriers qui ont définitivement perdu leur emploi, comme ils le racontent dans notre enquête.
En 1996, la condamnation d’un surveillant général met en lumière l’incroyable climat de violences au sein de l’établissement. Une professeure tente de briser l’omerta. Mais le ministre de l’éducation de l’époque, François Bayrou, maintient sa confiance à l’institution religieuse.
Selon nos informations, en dépit d’une condamnation pour des violences physiques en 1996, de la mise en cause du directeur pour des viols sur mineur en 1998, d’autres alertes au fil des années 2000 et d’une centaine de plaintes déposées depuis 2023, cet établissement privé sous contrat n’a jamais été contrôlé par le ministère de l’éducation nationale depuis trente ans.
L’enquête visant un dirigeant d’entreprise et une dizaine de policiers a été étendue à des soupçons de trafic d’influence en lien avec le monde politique. L’épouse de l’ancien ministre Olivier Stirn a été mise en examen mercredi 12 février, selon les informations de Mediapart.
Pour la deuxième journée consécutive, le premier ministre a été interpellé à l’Assemblée nationale sur ses silences face aux violences au sein de l’établissement catholique. François Bayrou a maintenu sa position, au milieu des appels à la démission.
Alors que le premier ministre persiste à dire qu’il ignorait les accusations de violences physiques et sexuelles qui pesaient à la fin des années 1990 sur Notre-Dame-de-Bétharram, un témoin central vient plomber sa défense. Le juge d’instruction de l’époque confirme à Mediapart avoir rencontré l’élu et lui avoir tout dit des viols mis au jour par son enquête.
Le premier ministre a déclaré, mardi 11 février à l’Assemblée, n’avoir « jamais » été informé des violences commises dans cet établissement catholique de la région de Pau. Mediapart publie un courrier avec son accusé de réception ainsi qu’une photo d’archive qui font voler en éclats sa défense.
Neuf policiers franciliens, de grades et services variés, sont mis en examen pour « corruption » dans une enquête à tiroirs ouverte depuis bientôt quatre ans. Ils sont soupçonnés de s’être mis au service d’un sulfureux chef d’entreprise qui leur offrait des cadeaux. Cinq d’entre eux ont été révoqués.
L’ex-président de l’Assemblée nationale est le candidat de l’Élysée pour la présidence du Conseil constitutionnel. Ce fidèle du chef de l’État s’en était sorti par un trou de souris dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne.
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Depuis deux ans et demi, la commission de contrôle de l’élection présidentielle refuse de transmettre les documents relatifs à la censure d’articles de Mediapart en 2022. Après une longue bataille administrative, le Conseil d’État vient de nous donner raison dans un arrêt à la portée importante pour la liberté d’information.
L’agence nationale refusait de communiquer à Mediapart les contrats liés aux commandes de masques pendant la crise de sanitaire en se retranchant derrière le « secret des affaires ». La CADA vient de lui donner tort.
Lucio Urtubia est décédé le 18 juillet à Paris à l’âge de 89 ans. Après avoir fui le franquisme, ce militant libertaire, maçon le jour, a consacré ses nuits et week-end à confectionner des faux papiers et documents bancaires pour aider les peuples opprimés.
L’annonce du procès à venir du maire de Tarbes n’a pas été relayée par la presse locale. Un choix que le chef de La Nouvelle République des Pyrénées a justifié en indiquant que l’information, révélée par Mediapart, était fausse. Il a menti. Quand nous l’avons appelé, le journaliste, dont la fille est numéro 2 sur la liste du maire sortant, a avoué qu’il n’avait même pas lu notre article.
L'Institut supérieur de commerce international de Dunkerque - Côte d’Opale et le site « Paradis fiscaux et judiciaires » organisent le 21 mars un colloque sur les paradis fiscaux à l'Assemblée nationale.