Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Sept organisations syndicales appelaient, ce jeudi 12 mai, à une nouvelle journée de manifestations contre le projet de réforme du code du travail. Le cortège parisien a rassemblé 11 500 (selon la police) à 50 000 (selon la CGT) manifestants. À l’Assemblée nationale, la motion de censure a été rejetée par 288 voix contre et 246 pour.
Il a manqué deux signataires aux députés de gauche (PS, EELV et PCF) opposés au texte pour pouvoir déposer une motion de censure contre le gouvernement. Les députés aubrystes, pourtant opposés, étaient aux abonnés absents.
Manuel Valls a annoncé, mardi 10 mai, la décision du gouvernement de recourir à l'article 49-3, qui permet de faire passer un texte sans vote, pour imposer la loi sur le travail à des députés récalcitrants. Après le fiasco de la déchéance de nationalité, le gouvernement n'arrive plus à construire de majorité et n'a jamais paru aussi faible. Certains députés socialistes envisagent même de voter la censure.
Le président de la République intervenait mardi 3 mai lors d’un colloque sur « la gauche et le pouvoir ». Sans se déclarer candidat à sa propre succession, il n’a pas manqué d’y souligner la qualité de son bilan et la nécessaire poursuite de son action. « Dans quel pays d’Europe y a-t-il eu autant de progrès depuis quatre ans ? », s'est-il interrogé le plus sérieusement du monde.
Les députés entament mardi 3 mai l’examen en séance du projet de loi El Khomri. Alors que la mobilisation se maintient et que la répression se durcit, une majorité n’est pas encore acquise sur le texte. La menace du 49-3 réapparaît.
Jeudi soir à Paris, une cabane de planches et de palettes a été construite en quelques heures. Et mise à terre en quelques minutes par les CRS, vers 2 h 30.
Entre 170 000 et 500 000 personnes selon les sources ont manifesté jeudi dans toute la France pour demander le retrait de la loi sur le travail, à l’appel de sept syndicats de salariés et étudiants. Des affrontements ont eu lieu dans la plupart des cortèges, notamment à Rennes, Nantes et Paris, où 2 000 personnes ont à nouveau débordé les syndicats pour mener le défilé.
François Hollande n'est pas encore candidat pour 2017. Il n'empêche, ses amis et ministres s'empressent de lui tracer la voie. Un meeting, lundi soir à Paris, en témoigne. Bilan éclatant, perspectives étincelantes, comparatif avantageux avec la droite : la communication de campagne en action.
Certains ministres y ont passé une tête, d’autres y voient une jeunesse qu’il faut au mieux « écouter », mais au fond, François Hollande et son gouvernement n’ont pas grand-chose à lui dire. Entre la Nuit debout et le PS, le fossé a des allures d’abîme.
Quelques jours après l'adoption du texte de loi El Khomri en commission des affaires sociales de l'Assemblée, le rapporteur du texte, le député PS Christophe Sirugue, explique les modifications apportées, répond au Medef comme aux syndicats qui y sont toujours opposés et assure aux députés qu'il reste des marges de manœuvre.
Place de la République à Paris, la « Nuit Debout » ne faiblit pas, mais peine à s'étendre. Même si personne ne sait sur quoi elle débouchera, tous ceux qui la traversent et qui l'animent semblent heureux d'avoir créé ce lieu unique d'échanges, de rencontres et de « manifestations sauvages ». Et ce malgré les débordements.
Nouvelle journée de manifestations contre la loi sur le travail, ce samedi 9 avril. Ou alors le 40 mars, si la place de la République est encore occupée pour une nouvelle « Nuit debout ». Depuis neuf jours, ses initiateurs sont débordés de tous côtés par des volontaires parfois éloignés des cercles militants.
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L'hebdomadaire réactionnaire s'est ému, dans un article, d'une série de tweets d'une collègue du journal se félicitant d'avoir pu bénéficier d'avancées sociales à l'occasion de la procréation médicalement assistée de sa compagne. Nous revendiquons de notre côté haut et fort l'égalité pour toutes.
Basta !, Mediapart, Politis, Reporterre et la Revue Projet ont créé un groupe de journalistes pour documenter les effets du réchauffement climatique, les manières de l'atténuer et de s’y adapter. Ce groupe s'appelle le Jiec.
Depuis le placement en garde à vue, puis la mise en examen, de Nicolas Sarkozy notamment pour corruption active, ses partisans et défenseurs se lâchent. L'une des deux magistrates en charge de l'affaire est particulièrement visée. On savait que la sarkozie n'était pas tendre avec les juges, on découvre qu'elle les déteste. Pour de bien mauvaises raisons.
A l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance de la Jamaïque, Nova Production et Nouvelle Vague Images ont suivi pendant une semaine Biga Ranx, un artiste français, en voyage en Jamaïque. Le documentaire de 52 minutes sera diffusé fin septembre, début octobre sur France Ô.