Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La journée de manifestations du 9 mars, qui en annonce d'autres, s'avère être un cauchemar pour l'exécutif. Pour cinq raisons au moins. Le pouvoir peut encore se sauver s'il accepte de retirer son texte pour proposer d'autres réformes à même de reconquérir des électorats perdus depuis 2012.
Au bureau national du PS lundi, avec les parlementaires réunis en séminaire mardi, les ministres se plient en quatre pour convaincre leur majorité. Manuel Valls s’est dit prêt à des « améliorations ». Seront-elles suffisantes ?
Une très courte majorité de députés a adopté mardi soir l'article 2 qui inscrit la déchéance de nationalité dans la Constitution. Le bricolage gouvernemental, critiqué tant par une partie du PS que par une partie des Républicains, semble difficilement en mesure d'obtenir une majorité des 3/5es au Congrès. Au Sénat, les couteaux sont déjà tirés.
Les députés ont commencé vendredi l'examen de la réforme constitutionnelle qui prévoit d'inscrire l'état d'urgence et la déchéance de nationalité dans le texte fondateur de la Ve République. Le second article a focalisé les débats de ces dernières semaines, le premier est pourtant loin de faire l'unanimité, et interroge jusqu'au Défenseur des droits.
Depuis le dimanche 29 novembre, des milliers de négociateurs, ministres, journalistes, membres d'ONG, chefs d'entreprise, observateurs divers et variés, policiers, boulangers, etc., s'activent au Bourget à l'occasion du sommet de l'ONU sur le climat. Récit subjectif alors que la négociation est entrée dans son sprint final.
Un nouveau brouillon d'accord a été rendu public jeudi en début de soirée par la présidence française. Sur plusieurs points importants, une longue nuit de discussions a commencé. La version d'aujourd'hui, de plus en plus précise, est une mauvaise nouvelle pour le climat.
Un nouveau brouillon d'accord a été rendu public ce mercredi après-midi par la présidence française. Sur tous les points importants, la discussion est toujours en cours. Il ne reste que 24 heures, la présidence française espérant conclure vendredi. La société civile fait de plus en plus savoir son inquiétude.
C'est le sujet le plus important de la négociation sur le climat et c'est pourtant le moins discuté à l'extérieur du cercle des spécialistes. Technique, ultrasensible, opaque, la question du financement reflète la violence de l'affrontement entre trois mondes : les anciennes puissances industrielles, les pouvoirs émergents et les pays les plus pauvres, éternels oubliés.
À mi-temps du sommet sur le climat, un nouveau brouillon d’accord est sur la table. Financement, différenciation des responsabilités, transparence : les désaccords persistent sur des sujets majeurs, malgré un sentiment d’optimisme qui se diffuse entre les négociateurs.
En parallèle du sommet pour le climat au Bourget, le gouvernement inaugurait ce vendredi à Paris un salon «Solutions COP21», rassemblement d'entreprises et de collectivités censées présenter leurs actions contre le changement climatique. Du pur « greenwashing », pour les ONG qui ont tenté de perturber le lancement.
Le ministre français de l’agriculture a présenté mardi 1er décembre, lors de la COP21, son projet « 4 pour 1 000 », qui consiste à favoriser la présence de CO2 dans le sol pour en retirer à l’atmosphère. Sur le papier, ça pourrait marcher, dans les faits, de nombreuses questions subsistent et les ONG s’inquiètent.
La COP21 a officiellement démarré lundi 30 novembre au Bourget. Pour ce premier jour du sommet sur le climat, les chefs d'État ont mis en scène leur volontarisme. Mais dans leur morale d’action, ils ont glissé beaucoup d’intérêts économiques. « Nous sommes la première génération à voir le dérèglement climatique se produire, nous sommes la dernière à pouvoir y faire quelque chose », a déclaré Barack Obama.
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L'hebdomadaire réactionnaire s'est ému, dans un article, d'une série de tweets d'une collègue du journal se félicitant d'avoir pu bénéficier d'avancées sociales à l'occasion de la procréation médicalement assistée de sa compagne. Nous revendiquons de notre côté haut et fort l'égalité pour toutes.
Basta !, Mediapart, Politis, Reporterre et la Revue Projet ont créé un groupe de journalistes pour documenter les effets du réchauffement climatique, les manières de l'atténuer et de s’y adapter. Ce groupe s'appelle le Jiec.
Depuis le placement en garde à vue, puis la mise en examen, de Nicolas Sarkozy notamment pour corruption active, ses partisans et défenseurs se lâchent. L'une des deux magistrates en charge de l'affaire est particulièrement visée. On savait que la sarkozie n'était pas tendre avec les juges, on découvre qu'elle les déteste. Pour de bien mauvaises raisons.
A l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance de la Jamaïque, Nova Production et Nouvelle Vague Images ont suivi pendant une semaine Biga Ranx, un artiste français, en voyage en Jamaïque. Le documentaire de 52 minutes sera diffusé fin septembre, début octobre sur France Ô.