La journée de manifestations du 9 mars, qui en annonce d'autres, s'avère être un cauchemar pour l'exécutif. Pour cinq raisons au moins. Le pouvoir peut encore se sauver s'il accepte de retirer son texte pour proposer d'autres réformes à même de reconquérir des électorats perdus depuis 2012.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
NousNous y sommes : le piège s’est refermé. Et il semble peu probable que le pouvoir puisse désormais parvenir à desserrer les mâchoires qui lui broient les jarrets. Les manifestations du 9 mars donneront lieu aux habituelles querelles de chiffres : 29 000 à Paris selon la police, 100 000 selon les organisateurs. Appliquons la méthode Raymond Barre : chiffre police + chiffre organisateurs, divisé par deux. Soit 65 000 manifestants à Paris, selon ce mode de calcul. 224 000 dans toute la France (police) + 500 000 (organisateurs), divisé par deux : soit 362 000 dans toute la France, avec des cortèges dans la plupart des villes. C’est un succès inespéré pour les organisateurs.
Depuis plus de 18 ans, la mère d’Éric Ciotti occupe une place dans un hôpital de la vallée de la Vésubie pourtant réservé à des soins de courte durée. Conséquence : la prise en charge est entièrement assumée par la Sécurité sociale, avec au moins 500 000 euros d’économies à la clé pour la famille Ciotti. Le nouveau patron des Républicains n’a pas répondu à nos questions.
Crise des transports, état des lycées franciliens, tensions dans sa majorité : la présidente de la région Île-de-France vit une séquence politique difficile. Fragilisée par son score à la présidentielle, l’élue LR doit également gérer une relation conflictuelle avec ses partenaires, au premier rang desquels l’État.
Malgré un rapport d’inspection accablant sur l’avionneur Dassault mené par l’Agence française anticorruption, qui pointe cinq violations de la loi et des indices de corruption en Inde, l’agence n’a proposé aucune sanction et n’a pas alerté la justice.
par Yann Philippin
Retraites : la nouvelle réforme de Macron
— Analyse
En contrepartie du recul de l’âge de départ à la retraite, le gouvernement promet que les pensions minimales équivaudront à 85 % du Smic. Mais cette mesure ne vaudra que pour les carrières complètes, et ne devrait s’appliquer intégralement que pour très peu de personnes.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.