Passionnée par les voyages, j'ai décidé de devenir journaliste pour explorer ces coins du monde inconnus ou méconnus. Prête à déboulonner les clichés ou à les remettre dans leur contexte, j'ai décidé après deux ans de journalisme à Paris de partir m'installer en Chine. Après trois ans de reportages et d'analyses à Pékin pour des médias français en presse écrite, télévision et radio j'ai ensuite décidé de poser mes valises à Londres. Brexit, Covid et Boris Johnson (entre autre) ont été passionnants à couvrir mais après trois ans, je viens de m'installer à Islamabad au Pakistan. J'espère maintenant faire découvrir cette partie du monde aux lecteurs de Mediapart avec le plus de rigueur et de professionnalisme possible. Mais surtout, surtout, avec toujours autant de passion.
Vingt-huit ans après le massacre de juin 1989, l’événement est toujours tenu sous le boisseau par les autorités chinoises. Mediapart a rencontré des familles qui se battent encore pour la vérité.
Diminuer le nombre de soldats et renouveler les équipements : c’est l’objectif du président Xi Jinping, dans un contexte régional tendu. Plus habitués au maintien de l’ordre intérieur, les militaires s’entraînent en fournissant à l’ONU de gros contingents pour le maintien de la paix.
La mer de Chine du Sud est un « intérêt vital » pour les dirigeants de Pékin, et la source de nombreuses frictions en Asie depuis le début de la décennie. Si les positions de la Chine et de ses voisins se sont stabilisées, la situation pourrait à nouveau dégénérer avec l'arrivée de Trump à la Maison Blanche.
Au milieu des années 1980, la Chine a enclenché un processus d’urbanisation rapide participant à son développement et à son désir d’ouverture économique sur le monde. Entre 1978 et 2013, la population urbaine du pays a été multipliée par quatre. Une folie de la construction qu’une partie du peuple a dû subir.