Le réalisateur Alain Resnais est mort samedi 1er mars. Il y a deux ans était présenté à Cannes Vous n'avez encore rien vu, un film testamentaire, un film qui se demande comment continuer, tout de suite et même après, quand la mort sera là.
Amour, avec Emmanuelle Riva et Jean-Louis Trintignant, est un très beau film faussement simple. Aux côtés de deux grands acteurs, il déploie toute la virtuosité du réalisateur Michael Haneke.
De rouille et d'os, sixième long métrage de Jacques Audiard, premier film français à être présenté en compétition internationale à Cannes, sort en même temps sur les écrans. Où l'on voit qu'Audiard n'a de cesse que de raconter, au fil des films, toujours la même histoire.
Moonrise Kingdom, présenté en ouverture et en compétition du 65e festival de Cannes déploie, approfondit tout l'univers de Wes Anderson. Et c'est aussi cela qu'ouvrir veut dire : promettre, encourager, agrandir.
Comment filmer l'ordinaire de la vie politique et du pouvoir ? Réponse avec deux nouvelles séries télévisées : la danoise Borgen, dont Arte vient de diffuser la première saison, et l'américaine Boss, sans diffusion française pour l'instant, mais qui fait déjà beaucoup parler d'elle. Enfin, les vieux codes sont bousculés et les habituelles ombres, filmées en pleine lumière.
Le cinéaste Werner Herzog a discuté avec le public du 62e Festival de Berlin à l'issue d'une des projections de Death Row, ce film documentaire sur les condamnés à mort. « Aucune école de cinéma ne vous apprendra comment conduire un entretien avec un condamné à mort », dit-il. Propos rapportés, morceaux choisis, commentaires de la parole du maître.
Sur fond d'Afrique des colonies, de vie lisboète disparue et de passion de jeunesse, Tabou, du Portugais Miguel Gomes (sortie le 5 décembre), raconte aussi l'amour des images en noir et blanc et des films muets. On a retrouvé le Paradis du cinéma.
Que fait un réalisateur entre deux films ? Bertrand Bonello, auteur de L'Apollonide (souvenirs de la maison close) – qui sort en DVD –, nous livre ses désirs, ses projets. Un entretien rare nourri d'extraits de scénarios, morceaux musicaux, photos... confiés par le réalisateur.
Regard sur une des séries américaines les plus fortes du moment : Homeland, production Showtime dont Canal + vient d'acheter la première saison, créée d'après la série israélienne Prisoner of War.
Meilleur film, acteur (Jean Dujardin), réalisateur (Michel Hazanavicius), musique et costumes. The Artist a remporté cinq Oscars dimanche soir à Hollywood, après avoir dominé les Césars du cinéma vendredi à Paris. Retrouvez l'entretien avec son réalisateur, Michel Hazanavicius, que nous avions publié en janvier.
Sortie en salle d’une nouvelle adaptation de « Millénium », le best-seller de Stieg Larsson, par David Fincher. Un film qui, sur le rapport au corps, à l'écriture, au virtuel, dialogue avec « The Social Network » mais, plus surprenant, avec « J. Edgar ».
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Samedi 9 mai, le cinéaste Pierre Salvadori était l'invité de l'espace 315 du Centre Pompidou, dans le cadre de rencontres organisées autour du Stand Up et d'un cycle consacré à la Nouvelle Comédie Américaine.
Le premier plan d’À la folie montre un lit dans le coin d’une chambre. Deux lits perpendiculaires, plutôt, l’avant de l’un contre l’avant de l’autre, qui occupe le bas du cadre. Le blanc cassé de la couette se confond presque avec celui du mur, un rectangle de lumière tombant en outre sur les deux.
Il y a une semaine je postais ici la première partie d'une rencontre, ayant eu lieu le 10 octobre dans le grand Amphi Daure, entre Bertrand Bonello et les étudiants de l'Université de Caen Basse-Normandie.
Le 9 octobre avait lieu la première séance consacrée au biopic, avec la projection du Saint Laurent de Bertrand Bonello à l'Amphi Daure de l'Université de Caen Basse-Normandie. Le lendemain matin, vendredi 10, se tint dans le même grand amphi un échange entre le cinéaste et plusieurs centaines étudiants
Mercredi 22 octobre, la séance du Van Gogh de Maurice Pialat a dû être annulée pour des raisons techniques (satanés codes numériques). Les « Notes sur l'incarnation géniale » annoncées à la fin du précédent billet, et qui devaient comparer Mozart et Van Gogh, Tom Hulce et Jacques Dutronc, sont donc reportées sine die, c'est-à-dire à la date – qui reste à fixer – de reprogrammation du film.