Dix films de Yasujiro Ozu ressortent en salle mercredi 1er août, dont les éternels Bonjour, Le Goût du saké et Le Voyage à Tokyo. À cette occasion, Mediapart a soumis quelques extraits à Mathieu Capel. Live from Tokyo, le chercheur et traducteur plaide pour une vision du cinéaste japonais en rupture avec les idées reçues.
Trente-quatre ans après, le premier film des frères Coen ressort en restauration 4K dans une quinzaine de salles françaises. Sang pour sang retrouve son titre original : Blood Simple, ou comment traiter le film noir à la façon d'une nature morte.
La grande Patricia Mazuy revient en salle après six ans d’absence. L’histoire d'un retour, entre polar et comédie, France et Amérique, désir de fiction et vraie colère sociale. Paul Sanchez est revenu ! : un beau film.
Dix ans ou presque que Lucrecia Martel n’avait réalisé de film. « Zama », qui met en scène un « corrégidor » en Amérique du Sud à la fin du XVIIIe siècle, signe le retour de la grande cinéaste argentine. Telle qu’en elle-même : virtuose et poisseuse, passionnée par les jeux de l’eau et de la concupiscence, les dangers et les délices de la perte.
En salle depuis mercredi 4 juillet, Au poste !, le nouveau long métrage de Quentin Dupieux, auteur majeur du cinéma français, observe à travers le face-à-face d’un policier – Benoît Poelvoorde – et d’un suspect – Grégoire Ludig – les rapports à la fois comiques et profonds entre culpabilité et narration.
Dans Isabelle Huppert – Vivre ne nous regarde pas, Murielle Joudet traverse 40 ans de cinéma français pour essayer de comprendre à quelles idée et image de la femme la grande actrice aura prêté son visage, son corps et son absence. Mediapart a proposé à la critique de commenter des scènes de plusieurs films où Huppert apparaît.
Entre deux projets monumentaux, Wang Bing a réalisé une terrassante miniature de moins d'une heure trente. Présenté à la Documenta 14 de Cassel, puis lauréat du Léopard d’or de Locarno, Madame Fang accompagne les derniers jours à la fois solitaires et peuplés d'une femme atteinte d'une forme d'Alzheimer.
Depuis le 1er juin, on peut voir sur Netflix un documentaire en trois volets de Jules et Gédéon Naudet sur les attentats du 13 novembre 2015. Une mini-série à défauts (pesanteur, solennité, unanimisme), mais qui ne rompt pas, grâce à des témoignages qui, à distance, ne cessent de dialoguer les uns avec les autres.
Reprise en salle de Reprise, le grand film qu’Hervé Le Roux réalisa en 1996 à partir d’une image de femme en colère filmée à l’entrée des usines Wonder, en juin 1968. Du noir et blanc, et de la couleur, de la rage et de la gaieté, du travail et de la vacance.
Deux séries sont actuellement au milieu de leur deuxième saison : The Handmaid’s Tale et Westworld. La comparaison de ces deux mastodontes est un bon moyen de voir de quelle façon les récits sériels sont aujourd’hui à la fois des contes politiques et des allégories du rapport de forces entre télévision et cinéma.
Trois ans après La Loi du marché, Stéphane Brizé retrouve Vincent Lindon pour un sujet et une approche très politiques : une grève, mise en scène comme un documentaire embedded. Ou presque : En guerre obéit en vérité à un dispositif pervers qu'il importe d'interroger. Au nom du cinéma, mais aussi de la politique.
Un court-métrage « sur la ZAD et l’état du monde » réalisé par Jean-Luc Godard, mis en ligne mercredi 9 mai par le site lundimatin, soit quelques jours avant la présentation de son nouveau film à Cannes, est un faux. Mediapart a mené l'enquête pour identifier les auteurs de ce pastiche réussi.
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Samedi 9 mai, le cinéaste Pierre Salvadori était l'invité de l'espace 315 du Centre Pompidou, dans le cadre de rencontres organisées autour du Stand Up et d'un cycle consacré à la Nouvelle Comédie Américaine.
Le premier plan d’À la folie montre un lit dans le coin d’une chambre. Deux lits perpendiculaires, plutôt, l’avant de l’un contre l’avant de l’autre, qui occupe le bas du cadre. Le blanc cassé de la couette se confond presque avec celui du mur, un rectangle de lumière tombant en outre sur les deux.
Il y a une semaine je postais ici la première partie d'une rencontre, ayant eu lieu le 10 octobre dans le grand Amphi Daure, entre Bertrand Bonello et les étudiants de l'Université de Caen Basse-Normandie.
Le 9 octobre avait lieu la première séance consacrée au biopic, avec la projection du Saint Laurent de Bertrand Bonello à l'Amphi Daure de l'Université de Caen Basse-Normandie. Le lendemain matin, vendredi 10, se tint dans le même grand amphi un échange entre le cinéaste et plusieurs centaines étudiants
Mercredi 22 octobre, la séance du Van Gogh de Maurice Pialat a dû être annulée pour des raisons techniques (satanés codes numériques). Les « Notes sur l'incarnation géniale » annoncées à la fin du précédent billet, et qui devaient comparer Mozart et Van Gogh, Tom Hulce et Jacques Dutronc, sont donc reportées sine die, c'est-à-dire à la date – qui reste à fixer – de reprogrammation du film.