Après avoir passé mes deux premières années dans la presse écrite, entre Le Monde et Les Echos, je suis entrée à Libération en 1992. Chef d'édition des rubriques Vous, France, Economie jusqu'en 1998... j'ai ensuite pris la responsabilité du service Infographie. En 2000, j'ai définitivement laissé tomber le papier pour Libération.fr. Une riche époque marquée par l'irruption de l'information en continu, du multimédia et de l'interactivité. J'ai quitté Libération en 2007 pour fonder avec Judith Rueff l'agence de web-documentaire Ligne 4. J'ai rejoint Mediapart à la fin de l'année 2009.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Travail gratuit, dissimulé, micro-travail, travail ubérisé : Aude Launay, curatrice de l’exposition « Algotaylorism », présentée à Mulhouse, et Silvio Lorusso, artiste pionnier du concept d’entreprécariat, croisent leurs points de vue avant une rencontre jeudi 12 mars à Paris.
De nombreux sites français s’assoient sur les refus des traceurs exprimés par les internautes au fil de leur navigation. De son côté, la Cnil consulte toujours sur les modalités pratiques de recueil du consentement des internautes. La protection des données personnelles est-elle une illusion ?
Le Jeu de Paume présente jusqu’en juin, à Paris, « Le supermarché des images », une exposition consacrée à l’industrialisation du visuel, à la mise en lumière des échanges globaux, à l’inflation des circulations, en un mot à « l’iconomie » qui nous entoure.
Brittany Kaiser publie sur Twitter les documents qu’il lui reste de son passage chez Cambridge Analytica, et le récit de ces années vient de sortir en français. La lanceuse d’alerte défend aujourd’hui le contrôle des individus sur leurs données, mais ne remet pas en cause leur collecte.
Deux propositions de loi discutées au Parlement, contre la haine en ligne et contre les violences conjugales, veulent restreindre l’accès des mineurs à la pornographie. Eva Vocz, trésorière du Syndicat du travail sexuel, explique pourquoi son organisation combat les deux dispositions.
Alors que les député·e·s examinent mardi le texte qui vise à faire disparaître de l’Internet les propos dits « haineux », Mediapart a voulu mesurer l’ampleur des atteintes à la liberté d’expression que cette loi met en place.
Repentie, l’ancienne salariée de la société au cœur du scandale a livré via Twitter quelques documents issus de ses archives, et en annonce de nombreux autres. « Il y a maintenant des centaines de Cambridge Analytica dans le monde entier », prévient-elle.
Si les réseaux sociaux sont devenus si populaires, explique la chercheuse américaine Sarah T. Roberts, c’est en se posant en supports d’une liberté d’expression sans limite. Cette promesse n’a jamais été tenue et la modération est devenue une industrie mondialisée.
Dans son dernier ouvrage, Thomas Philippon décrit l’affaiblissement « dramatique » de la concurrence aux États-Unis, qui se paie par des coûts élevés pour le consommateur. Tandis que l’Europe se montre, dans l’organisation de ses marchés, plus efficace. Un plaidoyer pour la régulation.
Si la Haute Assemblée a supprimé la mesure la plus contraignante du texte de la députée LREM Laetitia Avia, les élus et le gouvernement s’entendent pour attribuer à un CSA en voie de refonte la surveillance d’Internet.
Les sénateurs ont supprimé, mercredi 11 décembre, en commission, la mesure phare de la proposition de loi qui veut obliger les plateformes à retirer en 24 heures tout contenu signalé comme « haineux », sous peine de sanctions. « On reste sur un statu quo », regrette la députée Laetitia Avia (LREM), auteure du texte initial, qui se félicite néanmoins du renforcement des pouvoirs du CSA.
Face à la multiplication des attaques contre la liberté d’expression et la liberté d’être informé menées en France par Facebook, Mediapart a cherché à savoir comment s’en prémunir. Résultat : c’est compliqué. Un réseau social, pourtant, « n’est pas autorisé à supprimer un contenu non manifestement illégal », rappellent des juristes.
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La Bulgarie doit se prononcer mercredi 4 mai sur l’envoi d’armes à l’Ukraine, dans un scrutin loin d’être gagné pour le premier ministre. L’occasion d’un entretien avec Albena Dimitrova, ancienne négociatrice de l’entrée de la Bulgarie dans l’Union européenne, sur le cheminement du capitalisme, de l’ancienne « Europe de l’Est » à Chine.
Etre un petit dégât collatéral. Eprouver le besoin de s’adresser à un spécialiste de PTSD, post traumatic syndrom disorder, après avoir passé sa vie, plus de la moitié de sa vie, avec un spécialiste de la chose. On ne se dit plus au revoir, à Paris, on se dit bon courage.