Après avoir passé mes deux premières années dans la presse écrite, entre Le Monde et Les Echos, je suis entrée à Libération en 1992. Chef d'édition des rubriques Vous, France, Economie jusqu'en 1998... j'ai ensuite pris la responsabilité du service Infographie. En 2000, j'ai définitivement laissé tomber le papier pour Libération.fr. Une riche époque marquée par l'irruption de l'information en continu, du multimédia et de l'interactivité. J'ai quitté Libération en 2007 pour fonder avec Judith Rueff l'agence de web-documentaire Ligne 4. J'ai rejoint Mediapart à la fin de l'année 2009.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Confrontée à une soudaine chute du nombre de vues de leurs publications, plusieurs pages Facebook de collectifs de la gauche radicale cherchent à comprendre ce qui leur est arrivé. Censure politique, économique, algorithmes ? Leurs questions restent pour l’instant sans réponse.
Fondateur en 2018 d’un groupe de « youtubeurs » opposés aux pratiques opaques de la plateforme qui assure leurs revenus, Jörg Sprave s’est associé au puissant syndicat allemand IG Metall pour porter leurs revendications. La filiale de Google a accepté vendredi de les rencontrer.
Les réseaux sociaux ont-ils provoqué l’épidémie de rougeole en laissant prospérer les « antivax » ? Pour des spécialistes réunis à Paris, la rupture de confiance s’explique plutôt par « les scandales sanitaires à répétition » ou la « mendicité scientifique ».
Il suffit d’une autorisation donnée à une entreprise de la publicité en ligne pour qu’aussitôt nos données personnelles soient transmises à tous les acteurs du marché, et traversent frontières et océans. Mediapart s’est penché sur le cas de l’appli Météo-France, dans laquelle la publicité abonde, et qui alimente via sa régie plus de cinquante acteurs et Facebook.
L’Assemblée nationale a approuvé largement, mardi 9 juillet, la proposition de loi LREM de lutte contre la haine sur Internet. La Commission nationale des droits de l’homme demande au contraire le retrait de son article premier, qui force à la suppression sous 24 heures des contenus signalés.
Les député·e·s ont examiné, mercredi 3 et jeudi 4 juillet, la proposition de loi de la députée LREM Laetitia Avia. L’annonce de la création d’un parquet spécialisé dans la poursuite des auteurs de contenus dits « haineux » laisse la suppression de ces messages sous la seule responsabilité des « opérateurs de plateforme ».
L’examen de la proposition de loi « visant à lutter contre la haine sur Internet » a démarré mercredi à l’Assemblée nationale. Le texte confie aux « opérateurs de plateforme » le soin de retirer sous 24 heures tout contenu signalé comme « manifestement » illicite. Faute d’y mettre les moyens, une sanction pouvant aller jusqu’à 4 % de leur chiffre d’affaires mondial pourra être prononcée.
Comment les données personnelles peuvent-elles être retournées contre les plateformes de travail à la demande et utilisées comme moyen d’action collective ? C’est une des batailles de Paul-Olivier Dehaye, qui s’en est fait une spécialité. Mediapart l’a rencontré et interrogé sur l’écosystème des données, leur valeur, et sur la monnaie annoncée par Facebook.
Facebook et 27 autres partenaires lanceront une cryptomonnaie en 2020, le libra, un système qui privilégie la stabilité et l’usage commercial. Si son poids dans l’économie fait l’objet de fantasmes nettement exagérés, l’irruption de Facebook dans le marché des paiements pose la question des données personnelles.
Historien, spécialiste de la Révolution française, Guillaume Mazeau analyse l’explosion des rumeurs à la chute de l’Ancien Régime comme « le prix transitoire à payer de la démocratisation et de la libre expression ». Dans un entretien à Mediapart, il met en garde contre « les sorties du droit ordinaire » qui visent à réprimer la parole populaire.
Dans une réjouissante exposition, la Gaîté-Lyrique ouvre les yeux des visiteurs sur la construction de la masculinité du secteur informatique, dans les dernières décennies du XXe siècle. Le travail des 23 artistes et collectifs présentés apporte un démenti brillant et cinglant au supposé divorce entre les femmes et les ordinateurs.
Mediapart a déniché sur les réseaux sociaux des encarts publicitaires des conservateurs (PPE) comme des sociaux-démocrates (S&D) ciblant la France, où la réclame électorale n’est pourtant pas autorisée. Côté fausses nouvelles, « il n’y a pas eu de grande attaque de désinformation », se félicite la Commission européenne.
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La Bulgarie doit se prononcer mercredi 4 mai sur l’envoi d’armes à l’Ukraine, dans un scrutin loin d’être gagné pour le premier ministre. L’occasion d’un entretien avec Albena Dimitrova, ancienne négociatrice de l’entrée de la Bulgarie dans l’Union européenne, sur le cheminement du capitalisme, de l’ancienne « Europe de l’Est » à Chine.
Etre un petit dégât collatéral. Eprouver le besoin de s’adresser à un spécialiste de PTSD, post traumatic syndrom disorder, après avoir passé sa vie, plus de la moitié de sa vie, avec un spécialiste de la chose. On ne se dit plus au revoir, à Paris, on se dit bon courage.