Dans la bande de Gaza, 2025 commence comme 2024 s’est terminé : par des massacres. Sous le feu de l’armée israélienne, au moins trois cents personnes sont mortes depuis le 1er janvier. Parallèlement, se déroule au Qatar un nouveau round de négociations pour un cessez-le-feu.
Autour de Damas, les destructions de la guerre civile sont considérables. Immeubles, écoles, hôpitaux, infrastructures, tout est dévasté. Les habitants commencent à se réunir et à s’organiser pour tout reconstruire.
La rapidité de la chute du régime de Bachar al-Assad a étonné tout le monde, observateurs extérieurs et Syriens de l’intérieur. À Damas, Mediapart a rencontré un haut gradé de l’armée, un homme d’affaires et l’élite diplômée : tous témoignent d’un régime totalement vicié de l’intérieur.
Des dizaines de milliers de Syriens parcourent le pays à la recherche de leurs proches disparus, de fosse commune en prison abandonnée. Dans les quartiers généraux désertés du régime Assad, une course de vitesse est engagée pour préserver les traces de la terreur.
En ce premier vendredi après la fuite de Bachar al-Assad, les Syriens et les Syriennes ont célébré la chute de son régime de terreur. À la joie et au soulagement se mêlent douleur des pertes et incertitude devant l’avenir.
Le 8 décembre 2024 restera dans l’histoire de la Syrie : le despote Bachar al-Assad, fils du tyran Hafez al-Assad, a dû quitter précipitamment le pays que le régime des deux hommes a dépecé et martyrisé pendant 54 ans.
Réputée îlot de stabilité, la Jordanie se sent menacée par un voisin israélien belliqueux. Les guerres contre Gaza, la Cisjordanie et le Liban, l’élection de Donald Trump, la fragilité accrue du régime syrien, tout concourt à accroître les craintes du royaume.
Les guerres israéliennes contre la bande de Gaza, la Cisjordanie et le Liban détruisent les vies et les territoires. Elles abîment aussi la crédibilité de l’Occident, enfermé pour l’essentiel dans un soutien univoque à Israël. Vue depuis le monde arabe, voici l’histoire d’une chute morale.
Les guerres d’Israël contre la bande de Gaza, la Cisjordanie et le Liban bouleversent les opinions et suscitent de violents débats en Occident. Mais comment les intellectuels arabes pensent-ils cette tragédie brutale dans laquelle est plongée leur région ? Mediapart leur a posé la question lors d’un colloque.
Lancé par la Franco-Israélienne Yaël Lerer, un appel à la communauté internationale pour l’adoption et la mise en œuvre de mesures de rétorsion dans tous les domaines a recueilli 3 600 signatures. Pour arrêter la guerre « tout de suite. Maintenant », explique l’initiatrice du texte.
En Cisjordanie, nul n’est à l’abri, ni de la violence des colons ni de celle de l’armée israélienne. Mediapart a recueilli l’histoire d’un directeur d’école attaqué et battu par les colons, puis arrêté et torturé par l’armée israélienne dans la foulée.
Les incidents en marge d’une rencontre européenne de football, le 7 novembre, ont donné lieu à des émotions considérables et des instrumentalisations politiques et médiatiques. Retour sur ces événements, alors qu’un match France-Israël a lieu jeudi à Saint-Denis.