Deux organisations de défense des droits humains accusent les belligérants soudanais d’utiliser le viol pour terroriser la société, dans la capitale Khartoum et dans d’autres régions du pays, alors que les armes continuent d’affluer dans le pays.
Devant représentants et sénateurs, le premier ministre israélien a une nouvelle fois asséné le discours du bien contre le mal, posant l’État hébreu en protecteur des États-Unis au Moyen-Orient, sans évoquer la moindre perspective de négociation ou de paix. Il a été moins applaudi que lors de ses adresses précédentes.
Les tensions régionales ont franchi un cran supplémentaire avec l’attaque réussie d’un drone lancé par les houthis sur Tel-Aviv vendredi dernier et le bombardement, samedi, du port yéménite d’Hodeïda par les avions israéliens. Chacun s’attend à d’autres attaques.
L’armée israélienne a encore intensifié ses attaques contre la bande de Gaza. Elle affirme avoir visé deux hauts dirigeants du Hamas, dont le chef de la branche armée, Mohammed Deïf. Mais encore une fois, la majorité des victimes sont des civils. Ce qui fragilise les négociations en cours.
La rumeur d’une déflagration générale entre Israël et le Hezbollah libanais court à travers le Proche-Orient depuis des semaines, confortée par une escalade verbale et militaire. Au Liban, les observateurs et la population pensent cependant qu’elle n’aura pas lieu.
Le dirigeant du Fatah incarcéré depuis plus de vingt ans et très populaire parmi les Palestiniens est aujourd’hui considéré comme un recours possible pour l’après-guerre de Gaza par nombre de diplomates. Les autorités israéliennes refusent obstinément sa libération.
Face aux incursions de l’armée israélienne et aux attaques des colons, les Palestiniens de Cisjordanie se sentent bien seuls. Ils ne peuvent compter sur l’Autorité palestinienne, entité créée il y a trente ans, aujourd’hui impuissante et décrédibilisée.
Dans l’autre guerre d’Israël, celle que l’État hébreu mène contre les Palestiniens de Cisjordanie, l’université de Bir Zeit, berceau historique des élites palestiniennes, est un enjeu. Reportage dans un campus qui refuse de céder à la pression.
C’est l’autre guerre d’Israël. Attaques de colons incessantes, campagne massive d’arrestations, mauvais traitements infligés aux personnes détenues, ou encore circulation entravée : l’occupation destructrice de la Cisjordanie se poursuit.
En Cisjordanie se déroule l’autre guerre d’Israël, faite d’incursions militaires à répétition. Il ne se passe pas une journée sans que l’armée de l’État hébreu envahisse un camp de réfugiés, une ville ou un village. Reportage dans le nord de la Cisjordanie.
La grève générale a été déclarée dans la grande ville de Cisjordanie après la mort de quatre Palestiniens tués par l’armée israélienne. Dans la capitale de facto de l’Autorité palestinienne, personne ne croit à la résolution du Conseil de sécurité exigeant un cessez-le-feu à Gaza.
Alors que l’offensive israélienne se poursuit contre Rafah et que les négociations prévues au Caire ont été reportées, la position de la république arabe semble de plus en plus clairement se résumer à ménager l’État hébreu.